Page 338 - Al-Mouwatta
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(1510) 7 -On rapporta à Malek, que Omar Ibn Al-Khattab, avait reçu chez lui une esclave que
son maître avait torturée avec du feu, ou avec quoi, il lui avait fait du mal, Omar la libéra».
- Malek a dit: «Ce qui est incontestablement suivi chez nous (à Médine), c'est que l'on ne
tolère pas la libération d'un homme dont la dette est au delà de sa valeur, ni encore
l'affranchissement d'un jeune esclave tant qu'il n'a pas atteint l'âge de la puberté, ni non plus la
libération d'un esclave, qui est pubère et qui n'a pas toutefois le droit de disposer de ses biens
avant qu'il n'ait effectivement le droit d'en disposer».
Chapitre VI : Les esclaves qu'il est permis de libérer quand la libération est obligatoire
(1511) 8 - Omar Ibn Al-Hakam a rapporté: «Je vins trouver l'Envoyé d'Allah (salallahou
alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui dit: «Ô Envoyé d'Allah j'ai une
esclave qui conduit le troupeau au pâturage; en la rencontrant, je me rendis compte qu'elle
avait perdu une brebis,je lui demandait de m'expliquer cela, et elle me répondit que le loup l'a
dévoré, je me mit en colère, et étant un être humain, je l'ai giflée. J'avais un esclave à libérer,
pourrai-je la libérer à sa place»? L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la
grâce et la paix d'Allah) demanda à l'esclave: «Où est Allah»? Au ciel, lui répondit-elle»; il lui
edemanda: «Qui suis-je»? Lui répondant: «Tu es l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa
salam)r , il dit alors: «Libère-la».
(1512) 9 - Oubaidallah Ibn Abdallah Ibn Outba Ibn Mass'oud a rapporté: «Un homme des
Ansars, amena une esclave noire, avec lui, vint trouver l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa
salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui dit: «Ô Envoyé d'Allah j'ai à affranchir un
esclave, or, si tu trouves que cette esclave est croyante, je la libérerai». L'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) s'adressant à l'esclave lui
dit: «fais-tu témoignage qu'il n'y a d'autre divinité que Allah»? «Répondant oui», il lui
demanda de nouveau: «Fais-tu témoignage que je suis l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa
salam)»? «Répondant, encore, d'un oui», il lui demande finalement: «Crois-tu à la
résurrection après la mort»?; sa réponse étant, un oui, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa
salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dit alors à l'homme:«libère-la».
(1513) 10 • Al-Maqbouri a rapporté qu'on demanda Abou Houraira, au sujet de l'homme qui a
un esclave à affranchir, pourra-t-il affranchir un esclave adultérin»? Abou Houraira répondit:
«oui, certainement, et cela lui sera considéré une libération».
(1514) 11 - Fadala Ibn Oubaid Al-Ansari, qui d'ailleurs, était l'un des compagnons de
l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), fut
interrogé au sujet d'un homme, qui, a un esclave à libérer, lui sera-t-il permis de libérer un
esclave adultérin»? «Oui, certainement, répondit il, et cela lui sera considéré comme une
libération».
Chapitre VII : Ce qui n'est pas toléré comme libération obligatoire
(1515) 12 - On rapporta à Malek, que Abdallah Ibn Omar, fut sollicité pour déterminer si on
pouvait acheter un esclave dans le but spécifique de l'affranchissement obligatoire d'un
esclave»? Il répondit: «Non».
- Interprétant cela, Malek dit: «C'est ce que j'ai de mieux entendu au sujet de
l'affranchissement obligatoire d'un ou d'une escalve, où celui qui compte l'affranchir, ne doit
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