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Environnement Bancaire et Monétaire                                          Brevet Bancaire Métiers

            Concernant l’offre marocaine de l’offshoring, elle propose aux éventuels investisseurs un package,
            qui inclut l’ensemble des facteurs de la compétitivité, notamment des infrastructures et services
            de qualité mondiale, un cadre incitatif agressif et une offre de formation de ressources humaines
            en adéquation.
            Par ailleurs, sur les 145 filières offshorables analysées, 12 filières ont été ciblées. Il s’agit de trois
            filières Banque et Assurances, six filières administratives et trois filières informatiques. Il faut
            retenir également que la démarche dans le secteur d’Offshoring repose sur le ciblage d’un certain
            nombre d’acteurs internationaux qui vont crédibiliser l’offre Maroc.
            L'offshoring constitue un programme qui vient s'ajouter à tout un dispositif qui existe aujourd'hui
            au Maroc élargissant la palette pour accélérer le rythme de la croissance en s'orientant vers les
            secteurs d'exportation.
            Le  gouvernement  marocain  envisage  de  créer  dans  les  prochaines  années  quatre  à  six  zones
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            d’offshoring  et  d’outsourcing   (Marrakech,  Tanger,  Agadir,  Rabat,  ...).  Elles  seront  destinées  à
            attirer les entreprises étrangères ainsi que les entreprises marocaines désirant investir grâce à :
              •  Une simplification des procédures de création d’entreprises,
              •  Des réductions d’impôt,
              •  Une exemption des droits de douane.
            L’offshoring représente donc un espoir réel pour le Maroc. Créatrice de valeur, cette solution l’est
            autant pour le pays d’accueil que pour l’entreprise délocalisant son activité.

            6.3 Accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne


            Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont paraphé au mois de juillet 2018 un nouvel accord de
            pêche et son protocole d’application.


            Plusieurs  modifications  ont  été  apportées  à  la  première  version  de  l’accord  et  son  protocole
            d’application. Voici les 5 principales choses à retenir du nouvel accord de pêche.

            Augmentation de la contrepartie financière

            Selon les termes du nouvel accord, la contrepartie financière sera augmentée et celle-ci passera
            d’une  moyenne  annuelle  de  40,0  M€  à  52,2  M€,  soit  une  progression  de  30%.  Le  niveau  des
            débarquements obligatoires et les catégories de pêche restent inchangés par rapport à l’ancien

            protocole.  Le  nombre  de  navires  concernés  reste  le  même,  à  savoir,  128  navires.
            Une dimension socioéconomique

            Ce nouvel accord compte aussi une dimension socioéconomique et des dispositions en faveur des
            populations des zones concernées, notamment en termes d’infrastructures, de services sociaux de
            base, de créations d’entreprises, de formation professionnelle, de projets de développement et de
            modernisation du secteur de la pêche.


            Le nombre de marins marocains autorisés à embarquer dans les navires européens augmentera
            aussi. Le but est de maximiser les impacts socioéconomiques sur ces régions. L’accord maintient




            24  Outsourcing ou externalisation : démarche consistant à sous traiter une partie des activités qui étaient auparavant prises en
            marche par l’entreprise elle-même.
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