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Bien que la génétique ait un rôle prédominant dans ce type de pathologie, la déficience des neurotransmetteurs du cerveau ou certaines anomalies du développement du cortex cérébral engendrent une vision différente voire troublée de l’environnement social et familial. La combi- naison de ces différents facteurs face à des situa- tions angoissantes marque l’esprit et déstabilise le sujet tout au long de sa vie. Un marqueur qui grave à jamais l’expérience vécue; Cela se traduit par l’association d’une couleur, d’une ambiance au regard du traumatisme. Dès lors que cette couleur précise réapparaît, l’individu fait face à sa psychose, comme la réapparition d’un mau- vais souvenir.
Il est également important de préciser que les termes, pourtant proches d’“affect” et d’“effet’ ont pourtant deux définitions bien distinctes. Généré par la décharge d’énergie pulsionnelle et psychique, l’état d’Affect est plus largement un état d’esprit suscité par des sensations, une émo- tion qui traduit une valeur “Affektbetrag” (Freud, 1893) qui possède une teneur. Un facteur quanti- tatif de ce qui est ressenti à l’intérieur même du corps, pourtant non mesurable, propre à chacun. Quant à l’Effet, lui, produit par une cause d’ordre physique ou moral intervenant sous la forme d’un phénomène électrique. La conséquence
d’une action ou d’un phénomène quelque qu’il soit sous certaines conditions. La transmission par les terminaisons nerveuses d’une force, d’une puissance rétroactive.
Étude de la psychosociologie dans un contexte de compréhension des comportements
La psychosociologie, entre autres la science de l’étude des interactions entre des actions qui ont produit des faits psychologiques en rela- tion avec les faits sociaux. Une pratique sociale, bien évidemment réalisée sur un certain pour- centage d’une population dont les profils sont variés afin d’obtenir une vue des plus globales. On associe la psychosociologie à l’expérimen- tation sur une dynamique des groupes concen- trée sur les enquêtes d’opinions ou d’attitudes. En soi, l’influence d’un principe ou d’une valeur sur l’ensemble d’un groupe, les réactions et les comportements de chacun face à un sujet ou un évènement. C’est la répétition des modalités ty- piques de fonctionnement de l’ensemble d’un collectif.
Le test de Rorschach, psychodiagnostic ou ou- til d’évaluation élaboré en 1921 (Hermann Rorschach) et aujourd’hui édité par Hans Hu- ber-Bern, sert principalement à mettre en évi- dence une personnalité en fonction des réponses fournies par le sujet interrogé. Il permet d’ap- préhender une individualité sous un angle af- fectif, dynamique et cognitif. Constitué de dix planches représentant chacune une tache d’encre symétrique sur l’axe vertical et non représenta- tive, c’est-à-dire que chacun à la possibilité de lui donner un sens personnel. Chromatique ou achromatique;
C’est là que tout nous intéresse. Excepté le fait que la forme dessine en grande partie le bilan du fonctionnement psychique du concerné, il démontre avant tout qu’un lien minime s’opère avec la couleur puisque celle-ci dégage des images, reflet des préoccupations, de fantasmes, et bien évidemment plus largement des affects.
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dynamogénique, c’est-à-dire qu’il entraine l’aug- mentation du rythme cardiaque, une fréquence respiratoire nettement perturbée pouvant ac- croître le tonus physique et musculaire. Une ré- action physiologique du corps.
De ce fait, de nombreuses expérimentations que l’on peut qualifier de pseudo-scientifiques ont été réalisées pour but de prouver cette même existence d’un affect lié à la couleur.
En particulier l’étude clinique de Kurt Goldstein (1939) qui par la stimulation des récepteurs ner- veux épidermiques situés sous la peau, a tenté de faire ressentir les couleurs dépourvues de la vision. Cela a démontré que les sujets relatifs à des troubles cognitifs atteignaient des sensa- tions à leur paroxysme. Surtout les psychotiques, ou névrotiques, des personnes présentant des symptômes liés en partie à des traumatismes plus ou moins récents ayant impacté leur état psychologique.