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DOSSIER
SPORTEZ-VOUS
bien !
Épidémie d’obésité, accroissement du nombre de maladies Dès 2008, un rapport de l’Inserm rédigé à
chroniques, métaboliques type diabète, ou cardiovasculaires… la demande du gouvernement sonne
l’alarme : l’abandon progressif de la dépense
Pour désigner ces maux qui se multiplient, on parle aujourd’hui physique dans les activités professionnelles
de « pathologies de la sédentarité ». et de la vie courante – lié à l’évolution des
On pourrait aussi dire de « l’inactivité » ou de « l’immobilité ». modes de vie dans notre société
industrialisée – est désormais un enjeu de
Le phénomène est suffisamment inquiétant pour que, santé publique. En autorisant, dès 2012, la
en octobre 2012, le Plan national Sport, Santé, Bien-être soit lancé. prescription d’une activité physique sur
ordonnance, c’est une pratique « sportive
Concrètement, professionnels de Santé et du Sport sont encouragés » reconnue comme un soin qui est promue,
à coopérer autour de cette idée simple : être en forme est un signe, et non plus la seule quête d’une
voire un préalable à une bonne santé. Soit, mais aussi : les premiers performances physiques ou la recherche
qui ont intérêt à être « en forme » sont…les malades. esthétique d’un « corps parfait ». Pour les
clubs sportifs, cela revient à ouvrir leurs
Et c’est bien à l’hôpital qu’on en juge le mieux. installations à des pratiquants dont les
objectifs ont changé.
LE PATIENT, ACTEUR DE SA GUÉRISON
Du côté des médecins, l’idée d’améliorer
la forme d’un patient ayant un problème
de santé remonte aux années 70 avec ce
qu’on appelle la « réhabilitation ». Autrement
dit, tout ce qui permet au patient de se
lever et quitter l’hôpital le plus vite possible
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