Page 3 - Edicion 903
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"El gobierno sabía que nos estaban sacrificando"
Montreal
Conmocionados, decepcio- nados, preocupados: Los dueños de los restaurantes recibieron un comunicado del Dr. Horacio Arruda de que Salud Pública no había recomendado el cierre com- pleto de los comedores como una bofetada en la cara.
“Lo que más me duele es perder mi mundo. Mis em- pleados cambian de profe- sión, están en el paro, me piden un adelanto. Me arranca el corazón ”, respira Víctor Afonso al final del te- léfono. Es dueño de los res- taurantes Tapeo y Mesón en Montreal. De 42 emplea- dos, solo le quedan 7.
En octubre pasado, cumplió con las instrucciones sani- tarias impuestas por Que- bec en la zona roja para frenar la propagación del virus. Cerró sus comedores y recurrió al apoyo de su comunidad.
Pero la declaración del Dr. Arruda el miércoles en la comisión parlamentaria es "la capa de demasiado".
Nadie ha entendido nunca esta medida. Entiendo que el gobierno no está en una situación fácil, pero cuando ni siquiera sigue los conse- jos de los expertos, se vuelve peligroso.
Victor Afonso, dueño de restaurante
Agrega que si el primer mi- nistro François Legault hu-
biera seguido las recomen- daciones de Salud Pública de sentarse al- rededor de la misma mesa solo las perso- nas que viven en la misma dirección, los dueños de res- taurantes ahora estarían en una posi- ción mucho mejor.
Le président du réseau La Cage — Brasserie sportive, Jean Bédard, se dit quant à lui déçu, mais pas surpris de cette déclaration. « Le gouvernement avait besoin de passer un message fort. Il savait qu’il nous sacrifiait », estime M. Bédard. Seuls quelques établissements de la chaîne de restauration sont encore ouverts, notam- ment en Abitibi et à Sept- Îles. Ceux en zone rouge sont tous fermés.
« On est les victimes de la situation actuelle », pour- suit-il.
Des programmes insuffi- sants
Pour plusieurs, cette décla- ration de la Santé publique est surtout la confirmation de ce qui se disait depuis longtemps dans les coulis- ses de l’industrie : les res- taurants ne sont pas des vecteurs de transmission du virus.
« On prétend depuis des mois que les restaurants ne sont pas un problème. Il n’y a aucune démonstration, rien de probant pour dé- montrer cela. Aujourd’hui, on a la confirmation de la Santé publique que c’est le cas et qu’il s’agit d’une déci- sion politique », indique le président de l’Association des restaurateurs du Qué- bec, François Meunier.
Il dit constater énormément de frustration chez ses membres et appelle Fran- çois Legault à travailler de concert avec l’industrie à un plan de relance.
Les programmes ne sont pas suffisants, on est en dif- ficulté. On va faire ça com- bien de temps ?
François Meunier, président de l’Association des restau- rateurs du Québec
Des programmes d’urgence pour les propriétaires de restaurants et de bars ont
été mis en place par les gouvernements fédéral et provincial depuis le début de la crise sanitaire. En oc- tobre dernier, Québec s’est engagé à rembourser 80 % de leurs frais fixes jusqu’à 15 000 $ par mois de fer- meture.
Si l’aide de Québec est un coup de pouce intéressant, plusieurs restaurateurs avec qui La Presse s’est entretenue ont souligné sa complexité. Par exemple, pour être admissibles au programme, les restaura- teurs doivent établir un bud- get des mois à venir.
« On n’a aucune idée de ce qui s’en vient. Ils ont rendu ça tellement compliqué, avec tellement de pape- rasse. Des fois, je me dis quasiment qu’ils ont fait ex- près », regrette Victor Afonso.
Fuente: Articulo traducido de prensa canadiense
Edición 903 - Del 10 al 16 de diciembre del 2020
El Directorio Comercial Latino de Montreal 3