Page 15 - journal le Suroît 15 août 2018
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LE SEUL JOURNAL AGRICOLE GRATUIT DE LA MONTÉRÉGIE OUEST ET DE L’EST ONTARIEN 16 août 2018 ı Vol. 20 No 20
Sainte-Anne-de-Prescott
COOP Unifrontières
NOUVELLE ÉDITION DE LA FÊTE ESTIVALE
Mona ROCHON Le Journal a pu visiter l’étable de cette ferme l’eau et manger. Elles se rendent pour la plupart tre robots pour la traite. Lorsque nous lui avons
laitière, et a été fort impressionné. La ferme, qui au robot par elles-mêmes. Puisqu’elles sont demandé s’il retournerait à ce que c’était avant
Le 10 août dernier avait lieu la fête annuelle compte une centaine de vaches laitières, pos- munies d’un collier avec puce électronique, le l’ajout des robots, il a répondu dans un éclat de
donnée par la COOP Unifrontières à l’intention sède aussi quatre robots pour la traite. L’étable robot sait depuis quand elles sont passées. S’il rire : « Jamais ! C’était beaucoup de travail, on
de ses membres et clients. Cette journée avait est équipée de quatre enclos, un pour chaque ne s’est pas écoulé suffisamment de temps ne s’en rendait pas compte. »
lieu cette année à la ferme Lavigne, à Sainte- robot. Chaque enclos compte une vingtaine de depuis la dernière traite, il laissera la vache
Anne-de-Prescott dans l’Est ontarien. vaches, qui peuvent se promener pour boire de passer sans la traire à nouveau. Outre la visite de la ferme, les membres et
clients de la COOP Unifrontières et leurs
En moyenne, les vaches donnent une quaran- familles ont pu profiter d’une partie de soccer-
taine de litres de lait par jour. Elles se font traire bulle et de jeux gonflables pour les plus jeunes.
trois fois par jour. Pour les plus récalci- En soirée, les gens étaient conviés à un
trantes, le propriétaire doit les souper convivial auquel étaient
accompagner jusqu’au robot. invités trois camions-restaurants,
C’est que les plus vieilles n’ai- communément appelés food
ment pas la machine, elles trucks. Un spectacle de
qui ont été habituées au musique avait lieu pendant
contact régulier avec le fer- le souper, jusqu’à la toute
mier. Monsieur Jean-Pierre fin de la soirée.n
Lavigne, l’un des proprié-
taires de cette ferme fami-
liale, explique que s’il ne fait
plus la traite deux fois par jour,
il doit néanmoins s’assurer que
toutes les vaches sont passées dans
le robot. « C’est l’ordinateur qui nous le
dit. Si on voit à l’ordinateur qu’une vache n’a
pas été traite de la journée, il faut aller la
chercher et la conduire au robot. Mais la grande
majorité des vaches y vont toutes seules. »
Monsieur Lavigne poursuit en disant qu’il y a
deux ans, il ne s’imaginait pas avoir un jour qua-