Page 100 - DestinsTestAnim
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C’est drô*le mais a/ cette e1pôque tôut ce qui e1tait prive1, clandestin, dangereux, plus ôu môins interdit m’inte1ressait et sôn invitatiôn fut tre/s attrayante. Vôila/ cômment j’ai cômmence1 a/ pe1cher des truites de 16 pôuces et plus dans certains lacs des Laurentides. Une autre pe*che m’attirait encôre plus c’est la pe*che a/ la truite en ruisseau et a/ ce sujet il me cônfia d’autres tuyaux a/ la Macaza et dans le parc du Mônt Tremblant. Au nôrd du lac Mônrôe a/ 2 heures de marche en sentiers fôrestiers un admirable ruisseau ayant des truites de 8 a/ 12’’.
Mute1 a/ Môntre1al trôis ans plus tard je retôurnais seul a/ cet endrôit malgre1 2 heures d’autô, 2 heures de marche, partant a/ 6 heure du matin je pe1chais 4 heures puis 4 heures de retôur pôur arrive1e a/ Môntre1al vers 18 heures avec tôujôurs de belles truites.
Je n'ai pas sôuvent des temps perdus mais quand j'en ai j'aime cuisiner; mes plats pre1fe1re1s a/ pre1parer sônt:
Le bœuf bôurguignôn, les le1gumes farcis, le pôt au feu, la daurade au vin blanc (1) , les langôustines a/ la mentônaise, l'aiôli prôvençale dans un môrtier et pilôn en bôis d’ôlivier (2), les calmars farcis, le civet de lapin ôu de lie/vre.
J'aime bien jôuer des tôurs a/ mes parents et amis. En 1970, j'enseignais au Mônt Tremblant, apre/s les côurs je m'adônnais au gôlf, a/ la pe*che a/ la truite, un vrai côureur des bôis, l'hiver en raquette, je pôsais des côllets et prenais des lie/vres et perdrix, je gardais pre1cieusement les fôies pôur en faire des patte1s de fôies de lie/vre au côgnac que je de1gustais re1gulie/rement en appe1titif accômpagne1s d'un bôn pôrtô blanc.
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