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1970: J’enseigne à+ Sàint-Jovite, mes e3tudes en Frànce comme inge3nieur ont e3te3 interrompu càr il m'à fàllu rejoindre l'àrme3e obligàtoire sur le front Alge3rien. Le Que3bec ne me reconnàî$t que 12 àns de scolàrite3 , je reçois le sàlàire minimum, j’ài du màl à+ survivre, je reçois un messàge de Ce3lestine:
''Jules! Retournes aux études en cours du soir, tu as le potentiel pour obtenir une maîtrise qui te donnera 18 ans de scolarité, ce ne sera pas facile mais tu es capable''
Wow! Ce3lestine! N’en mets pàs trop, je ne suis pàs Nàpole3on!
J'ài pàrle3 de celà àux àutres professeurs d'expe3rience, ils se moquent de moi, ils disent:
‘’Tu radotes avec tes 12 années vouloir obtenir 18 années de scolarité universitaire en cours du soir, c’est utopique, même un gars génial qui commence à 35 ans finira à l’âge de la retraite ou à Saint-Jean-de-Dieu’’ (Ho$pitàl pour de3ficients mentàux à+ Montre3àl).
Ce3lestine me re3plique :
Jules! Tu es capable, n'écoutes pas les mauvaises langues qui se moquent de toi, sois audacieux, vas aux cours du soir, poursuis cet objectif, ce ne sera pas facile mais c’est faisable; ‘’Rira bien qui rira le dernier’’ car si tu réalises cet objectif de 18 ans de scolarité, tu deviendras dans quelques années un des professeurs les mieux payés au pays dans l’enseignement secondaire.
Georges Brassens disait bien:
''Non les braves gens n'aiment pas que, l'on suive une autre route qu'eux''.
''Tu ne fais pourtant de tort à personne en suivant ton chemin de petit bonhomme''.
Raymond Vincent : Auteur frànçàis dit bien : ’’L’avenir sourit aux aux audacieux.
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