Page 36 - Magazine tarot Mat ebook
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"Celui qui a tout vu, celui qui a vu les confins du pays, le sage,

           l'omniscient qui a connu toutes choses, celui qui a connu les
           secrets et dévoilé ce qui était caché, nous a transmis un savoir

           d'avant le déluge."
                                                                   Epopée de Gilgamesh, vers 1 - 8


           Une cabane sur le rivage.
           La cabaretière, Sidouri, voit Gilgamesh et prend peur. C’est que, visage défait, vêtu d’une
           peau de bête, le roi ressemble à un malfaiteur errant.
           Sidouri s’enferme.
           Gilgamesh la supplie de lui ouvrir pour lui permettre de se restaurer.
           Il raconte qui il est. Evoque son chagrin. Partage l’espoir de sa quête. Sidouri lui dit : « Où
           vas-tu Gilgamesh ? La vie que tu cherches, tu ne la trouveras pas. Lorsque les dieux

           créèrent les hommes, c’est la mort qu’ils leur destinèrent. »
           Gilgamesh s’obstine à vouloir poursuivre son chemin. Sidouri lui dit où trouver Our-
           Shanabi, le passeur. Lui, saura mener Gilgamesh à Outa-Naphistim, le grand sage,
           l'hermite, celui qui sait. Espoir. Regain d’énergie.
           Dans sa précipitation, Gilgamesh se rue et abat tout sur son passage.
           Y compris les aides de Our-Shanabi.

           Arrivé devant le batelier des dieux, Gilgamesh lui demande de le mener à Outa-Naphistim.
           Our-Shanabi dit à Gilgamesh : « Où vas-tu Gilgamesh ? La vie que tu cherches, tu ne la
           trouveras pas. Lorsque les dieux créèrent les hommes, c’est la mort qu’ils leur destinèrent.
           Ils ont gardé pour eux la vie éternelle.» Our-Shanabi explique à Gilgamesh que personne
           ne peut franchir la mer de la Mort.
           A plus forte raison que Gilgamesh a tué ses aides. Le bateau ne pourra traverser sans
           eux. Gilgamesh supplie Our-Shanabi de trouver une solution. Le batelier demande alors

           au roi d’aller dans la forêt et de couper cent vingt perches de soixante coudées chacune.
           Elles devront guider le bateau.
           Mais si la main de Gilgamesh touche l’eau en enfonçant les perches, il mourra aussitôt.
           La traversée commence.


           La suite de cette passionnante aventure, dans :
           Gilgamesh, ce héros qui sommeille en nous.
           Au travers du récit mis à jour par mes soins,

           tu comprendras mieux les cartes du Mât, du Bateleur,
           mais aussi de 13/ et du couple Justice-Hermite.
           Et puis aussi, ton histoire personnelle.
           Car, oui, oui, je te le promets, Gilgamesh ne parle
           que de toi ... depuis près de 5.000 ans.
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