Page 5 - Juillet 2019
P. 5

nètes en orbite, seule et séparée, éloignée de la Lumière de
          ton jardin, Toi, Tu veillais.  Tu étais sans repos.  Tu souf-
          frais comme je souffrais.  Tu attendais ce jour où j’allais
          enfin retrouver ta voix, ce Chemin, l’Arbre qui conduit, la
          Source qui ramène aux rayons de la Vie.  Qu’elle coule, cette
          Vie, comme du miel éternel en moi!  Garde-moi, Éternel,
          éternellement près de Toi.  Que je sois dans ta main, à tes
          pieds sur ton sol Saint, le fruit recueilli qui ne demande qu’à
          être à ta ressemblance, produit pur et sacré… de ta Créa-

          tion, bien-aimée parmi mes sœurs et parmi mes frères, as-
          semblés.

          Que ton Jardin des Cieux jubile!  Que les anges fassent
          claironner les trompettes!  Que leur chœur de chant ne ces-
          se de louer ton Nom!  Que soit répandue sur Toi et autour
          de ton trône, la grâce de notre amour pour Toi,  Fleuve de
          Vie, Source éternelle de joie, Océan sans fin de Lumière par
          notre reconnaissance envers qui Tu es et ce que Tu as fait!
          Que ta toute-puissance ne bute contre aucune frontière!
          Que nos cœurs soient comme des Eaux vives qui se mêlent
          et s’entremêlent sans résistance pour ne plus jamais se sé-
          parer, pour communier et ne faire qu’un, une unité sacrée,
          comme une (commune) terre : la plus Sainte, la nettoyée,
          restaurée, sanctifiée, la ressuscitée d’entre les morts pour
          conclure un pacte éternel avec la Vie,  pour vivre à jamais
          dans les hauteurs et la profondeur de l’alliance scellée.

          Moi, créature, je suis l’adoratrice sur le sol qui m’a vue naî-
                          9
          tre à nouveau...   au pied de l’Arbre de Vie,  Je repose là en-
          fin… en paix, je vis; car mon Père m’a entendue.  Il a ouvert
          la Porte de sa maison.  Il a étendu les bras de sa plus haute
                    10
          chambre,  là où à la Lumière sans nuit règne, triomphale à
          jamais.  Venez tous après moi, entendez cette Parole d’A-
          mour qui m’a parlé.  Laissez-la vous parler à votre tour.
          Soyez ramenés.  Venez mes frères.  Venez mes sœurs  Et

                                          5
   1   2   3   4   5   6   7   8