Page 2 - Journal Septembre 2019
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Un petit pas pour l'homme mais un
grand pas pour MON éternité…
J’ai le syndrome de la page blanche. Je devrais plutôt dire de
l’écran blanc. J’ai de la difficulté à canaliser l’esprit quand
vient le moment d’écrire ma chronique. Je suis comme Cannel-
le et Pruneau, je cherche dans ma tête où vont les morceaux de
mon casse-tête. Je suis toujours dernière minute ou en retard
pour l’heure de tombée.
Ce n’est pas une situation que j’apprécie particulièrement. Les
échéanciers ça me connait. J’en avais à l’école, parfois j’en ai
au travail et je peux même en avoir dans ma vie de famille. Je
trouvais et je trouve chaque fois le moyen de remettre à temps
le projet en question. Cette fois-ci, j’ai l’impression que mon
chien a mangé mon devoir, mon enfant a dessiné sur mon rap-
port, la feuille est partie au vent, j’ai eu une crevaison.. N’im-
porte quelle excuse est valable pour ne pas faire ma chronique.
Je remets à plus tard. J’ai chaque fois une bonne raison de re-
pousser l’écriture.
Ça devient laborieux entrer dans une bulle et juste me laisser
submerger par les paroles qui me viennent au cœur. Je me sens
parfois tiré par les bras dans deux directions opposées comme
si j’allais pouvoir me séparer directe par le milieu. Je ne peux
pas être à deux places à la fois. Je ne sais pas pour vous, mais
la vie chez nous roule à toute vitesse. C’en ai étourdissant! J’ai
découvert que je ne peux pas être de corps dans une pièce et
mon esprit dans une autre parce que je ne suis pas productive.
Je dois former un tout pour que je sois fonctionnelle.
Septembre, pour moi, est un mois de janvier. Avec le retour à
la routine, je prends de bonnes résolutions et j’essaie de les te-
nir au mieux de ce que je peux. Je me fixe des petits objectifs,
facilement réalisables question de ne pas me décourager à la
moindre bévue.
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