Page 6 - Journal Septembre 2019
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Mère de 3 enfants, j’’ai vécu plusieurs rentrées scolaires. J’ai fait face à de
nombreuses situations tantôt heureuses et d’autres complètement déroutantes.
L’ excitation, la timidité, la crainte, la déception, l’acceptation, le rejet, la joie de vi-
vre, l’intimidation, le «je m’en foutisme», la fièreté, le «j’haïs l’école»…. J’ai affronté
tout ceci et je dis bien j’ai affronté car c’est ce que ressent la plupart des pa-
rents, ils vivent tous ces sentiments en même temps que leurs enfants.
Mes enfants sont maintenant adultes, avec le recule je peux aujourd’hui affirmer
que j’aurais du avoir un regard autre,, mais c’est toujours plus facile à dire qu’à
faire...évidemment.
Donc chers parents, ne soyez pas trop durs avec vous-même ! Souvenez-vous
que vous êtes vous aussi en apprentissage comme parent.. Des erreurs vous
en ferez, mais démontrez à votre enfant que vous êtes présents et que l’école
c’est important feront de vous un parent bienveillant. N’oubliez pas que les pro-
fesseurs sont vos alliés (même s’ils vous disent des critiques et que ce n’est
pas ce qu’on voudrait entendre). Si vous ne savez pas comment réagir a certai-
nes situations, demandez-leurs conseils.
Gardez à l’esprit que votre enfant est une personne entière, avec ses qualités,
ses défauts, sa personnalité, ses forces et aussi ses faiblesses. Notre but n’est
pas en tant que parent de faire des enfants parfaits, mais d’accompagner nos
enfants afin qu’ils développent leur confiance en eux, leur créativité, qu’ils exploi-
tent différentes activités pour se découvrir et promouvoir leur autonomie au fil
des années afin qu’ils deviennent des adultes confiants, responsables, autono-
mes, libres de leurs pensées mais respectueux et conscients du monde qui les
entoure.
Pourrons-nous tout leur apprendre et bien non ! Mon frère m’a dit un jour :
«Nancy, ce que t’aura pas pu montrer à tes enfants, la vie va s’en charger». Il
avait totalement raison. Arrêtons de nous charger les épaules en voulant faire
des supers enfants, ou en ce mettant constamment dans leurs souliers. Ils
vivront certes des jours heureux et d’autre pénibles. Notre rôle est de les ac-
compagner en reconnaissant ce qu’ils vivent, en les aidant à y mettre des mots
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