Page 50 - ENDIRE N°5 OCTOBRE17
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Depuis 34 ans, le monde du VTT se donne rendez-vous à
        la grande messe du Roc d’Azur. La poignée de pionniers
        créateurs est déjà loin (1984) mais on ose espérer que l’esprit
        est resté malgré toutes ces années. La place prise dés l’origine
        s’est renforcée avec l’arrivée d’ASO à ses commandes dans un
        gigantisme qui ne plaît pas toujours ni aux puristes, ni aux «
        anciens ».

        Difficile de lutter contre le sport business, mais le choix des

        réjouissances est tellement vaste que chacun y trouvera son
        compte.
        Il est vrai que le nombre exponentiel de participants gâche
        quelque peu le plaisir, et parfois les bouchons nous font penser
        à une sortie des bureaux le vendredi soir.
        Mais bon, on est  prévenu au départ. Si on n’aime pas la foule on
        ne vient pas, mais l’occasion est trop belle de profiter du soleil,
        de la mer et de rouler dans des sites - le massif des Maures-
        des plus étincelants.

        On ne s’inscrit pas au Roc que pour rouler. Le salon tient une
        place importante.
        Tout le monde voudra voir et essayer les nouveautés dans un
        fourre-tout savamment organisé entre les stands intérieurs et
        l’espace extérieur qui grandit chaque année.
        Les marques ne sont pas en reste et rivalisent pour se montrer

        sur leurs meilleurs jours aux yeux des milliers de visiteurs et
        aussi face à leurs concurrents les plus proches.

        On ne vous fera pas un résumé des 32 courses ( ! ) ayant animé
        cet événement hors norme (de toute façon on en fait
        rarement), mais on est heureux de constater que la France est
        une terre fertile en terme d’idées et de savoir faire
        organisationnel.

        Finalement, le VTT, inventé dans les années 80, n’a pas vraiment
        changé. Evolué oui. L’exercice reste le même : savoir rouler (et
        rester) sur son vélo à travers des chemins plus ou moins

        techniques et plus ou moins pentus.
        L’essentiel est là, l’esprit aussi, enfin on l’espère.
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