Page 6 - PROJET TUTORE 2018
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Dada refuse de devenir un art au service de la société académique et élitiste. L’art ne doit pas s’asservir à
l’argent mais plutôt être une matière première de réflexion, accessible à tous, et présent partout sans distinction
professionnel. L’artiste est partout et ses productions sont désormais liée à la vie quotidienne.« Le poème n’est
plus sujet, rime, rythme, sonorité : action formelle. Projetés sur le quotidien ils peuvent être des moyens dont
l’emploi n’est pas réglementé ni enregistré » , précise Tristan Tzara, la créativité doit envahir le quotidien, casser
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la monotonie de la vie pour la regarder d’un angle plus captivant.
Partie d’un constat de lecture de la célèbre œuvre de Walter Benjamin “L’œuvre d’art à l’époque de sa
reproductibilité technique” et de la relation étroite qui existe entre l’auteur et le mouvement dada sur une
utilisation de la communication verbale deconstructive dans le but de rejeter les tendances politiques de
l’époque ( fasciste , esthétisation de la politique créé par la propagande) . La première revendication de dada
était d’interroger la langue par la poésie sonore performative qui se voulait “primitive” », écrit ainsi Cécile
Debray.
La communication verbale ne représente que 5% de notre perception. La performance est en effet héritière
du mouvement Dada. C’est à partir de ce constat que j’ai trouvé intéressant d’exploiter l’utilisation de la
communication non verbale chez les artistes contemporains.
Ma volonté initiale était d’aborder les limites du langage et dans l’art contemporain en m’appuyant sur des
études philosophique et sociétale des utilisations des nouvelles technologies ainsi que leurs répercussion dans le
champ artistique. Après être revenue sur mon expérience en tant que médiatrice culturelle, j’ai pu m’apercevoir
grâce aux différentes rencontres et expériences réalisées que le sujet faisait débat. Cet m’a alors conforter dans
la précision d’un axe de recherche tourné vers la communication non verbale et la compréhension du public
face à l‘art contemporain aujourd’hui.
Mon étude se base donc sur plusieurs exemples du travail d’artistes (entre autre performeur) de la scène
contemporaine. A travers mon expérience de médiation culturelle j’ai pu apporter une vision qui je pense est
partagé par monde de la médiation muséale en apportant des constats résultant les limites des pratiques des
artistes précédemment cités ainsi que mon interrogation un concept d’avenir de l’art contemporain.
Enfin , grâce à mon expérience au sein de L’Université Polytechnique de Valence, j’ai pu rencontrer ,durant
ces quatre dernier mois, un grand nombres de personnalités, élèves, professeurs , artistes performeurs
et expérimenté à leurs coté la performance comme un moyen d’appréhender et d’enrichir ma réflexion, en
me confrontant à une nouvelle langue , une autre culture et découvrir la performance comme un moyen de
dépasser justement les limites significatives des mots.
3-Blog Books, Morceaux choisis / Perles rares / Plaisir textuel pour tous Note sur la poésie – Tzara.
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