Page 7 - PROJET TUTORE 2018

INTRODUCTION

Le XXI ème siècle , époque du progrès ou de la régression ? Notre époque connaît un essor de nouvelles
communications auxquelles nous sommes tous de plus en plus dépendant psychiquement et mentalement. En
basculant dans le Nouveau Monde, l’être humain se voit offrir un nouveau composant dépendant de son propre
corps et de son existence ; internet. Obnubilé par ce nouveau pouvoir et cette nouvelle manière d’influencer,
l’être humain en oublie sa propre langue et sa culture au profit d’un langage binaire universelle, et est ainsi
soumis à la puissance algorithmique , parfois au profit du pouvoir.
De plus en plus d’artiste contemporains cherche à recréer une démarche participative entre l’oeuvre et le public
observateur de cette scène grandeur nature, jouant avec le rôle du public il nous fait part de ses questionnements
en cherchant parfois une atmosphère de l’intimé. La réaction critique du public se voit donc comme une
invitation à réfléchir à travers un nouveau langage.L’art contemporain réussit il à se faire comprendre à travers
la (communication non verbale). Le message de l’art contemporain est il compris aujourd’hui ? Quelles sont les
attentes, enjeux de l’art contemporain .
Ainsi nous examinerons dans un premier temps, au cours de cet écrit, les nouvelles façons favorables 1 de la
communication non verbale qu’ exploitent les artistes contemporains, tout en montrant l’aspect émancipateur
de celui ci face aux problèmes de société. Pour se faire, nous nous appuierons principalement sur diverses études
et documentations de travail d’artistes contemporains tels de ; Piotr Pavlenski , en passant par la monographie
is not in my language de l’artiste Wu Tsang , puis, pour finir nous nous pencherons sur un questionnement du
travail de Korakrit Arunanondchai with history in a room with people with funny names 4.
Paradoxalement, cela nous amènera à nous intéresser aux limites de cette pratique et par conséquent
l’incompréhension du public face à l’art contemporain aujourd’hui à travers une analyse de la médiation
culturelle parfois divergant vers un marché de l’art corrompu.

« Toute l’authenticité de ce travail de recherche ne se trouvera donc pas dans la recherche d’explications précises
mais au contraire au sein de nouveaux questionnements. »

6