Page 10 - Le Japon avril 2019
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On peut y voir près de la plage, ces menhirs dressés par le Chinois Cai Guo-jiang autour d’un jacuzzi. Ou, plus loin, posé sur un embarcadère, l’un des fameux potirons géants, moucheté de noir (voir ci-dessous), de Yayoi Kusama, assurément la pièce qui connaît le plus grand succès à Naoshima.
Le projet initial, voulu par Soichiro Fukutake, patron de la maison d’édition Benesse, dont le siège social se situe dans la région, se voulait déjà très ambitieux, avec non seulement ce musée, mais aussi la partie hôtel, nommée « Oval », construite tout en haut d’une colline.
Les clients y accèdent grâce à un mini-funiculaire à crémaillère très fonctionnel et un rien rétro, à la Tati. Seize chambres seulement, toutes avec vue sur la mer intérieure, autour d’un bassin oval ouvert au ciel, avec, dans chacune, des œuvres d’artistes différents. Sobriété des matières, comme toujours chez Ando.
Le potiron de Yayoi Kusama