Page 13 - RETEX FALT 1 C _ DOLL_V_21 mars 2018

ANALYSE des DONNEES COLLECTEES

La majorité des psychologues sapeurs-pompiers professionnels et/ou volontaires
dépendent du SSSM.

70% des SDIS ont édité une procédure d’information ou de déclenchement de leur

cellule interne « PSY » post- intervention. Elle est majoritairement sollicitée par le
commandant des opérations de secours (COS) via le CODIS. Le concours du

psychologue peut être immédiat ou bien différé dans le temps en fonction de la gravité,
l’importance, l’impact émotionnel de l’évènement.

Concernant la réception d’appels 18/112 à fort caractère émotionnel, il n’existe

quasiment pas de procédure type, seulement à peine 1/3 des SDIS.

Ils ne font pas l’objet de déclaration car dans la plupart des cas, l’opérateur n’exprime
pas le souhait de faire remonter cette typologie de demandes de secours qui pour lui fait

partie de sa fonction d’opérateur.

De plus les chefs de salle, chefs de de centre ou de service sont peu ou pas sensibilisés
sur le sujet eux aussi.

Entretien téléphonique avec les partenaires (CRRA15, CIC, CORG) des
départements 62,51,50 et 72

Suite à nos échanges téléphoniques, le constat est pour :

- Le Centre de Réception et de Régulation des Appels 15 (CRRA15) :

Comme le médecin régulateur suit et traite tous les appels à
caractère particulier, il peut revenir vers l’assistant de régulation

médicale (ARM) pour un soutien et une éventuelle prise en charge

psychologique.

- Le Centre d’Information et de Commandement (CIC) et le Centre

d’Opérations et de Renseignement de la Gendarmerie (CORG) :

Ils sont beaucoup moins confrontés à ce type d’appels.
Il n’y a pas de procédure particulière néanmoins à la demande de

l’agent une prise en charge peut être mise en œuvre.

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