Page 36 - Demo - EN PROFONDEUR-V2

Portrait de plongeur
Vue du modèle 3D, en chantier Une partie de l’outillage nécessaire à chaque plongée : ruban à mesurer, ardoises et cahiers
Le parc de l’écluse, vu du euve
Entrée est de l’écluse, vue telle qu’avant l’inondation de 1958
Vue aérienne de l’écluse et de l’ancien village, en face du Rapid Plat (nom anglais des rapides que l’écluse permettait de remonter)
des piquets de tente en plastique, des cahiers de notes submersibles et des ardoises.
Puis, il faut penser à une méthode, un plan. On ne s’attaque pas à un tel monument à la légère! Chaque plongée à l’écluse sera précédée les jours d’avant par une planification soignée et par la détermination précise des relevés à prendre, le tout dessiné et préparé dans un des cahiers que Christian emporte, prêt à recevoir les chiffres.
Au retour, transmission et application des données dans le logiciel... qu’il doit apprendre à utiliser en même temps!
Chaque plongée dure en moyenne une heure et demie. Parfois bien plus. Christian a adopté depuis longtemps la configuration latérale. Il est donc autonome et équipé pour de longues immersions. Il
L’architecte sous-marin : Christian en plein travail!
portera même un troisième cylindre pour quelques plongées particulièrement complexes. Et il plonge seul. Le travail demande une concentration et une rigueur qu’il ne veut imposer à personne, et il pré- fère les choses ainsi, de toute façon.
Les saisons imposeront un certain rythme. En eau très froide, il se réserve les sections plus rappro- chées de la rive, et l’été le voit s’aventurer loin sur l’estacade ou du côté du lit de ce que les anciens du village appellent « la Vieille Rivière ».
Parce qu’inévitablement, les gens de Morrisburg sont curieux, les nombreuses conversations qu’il a avec eux, avant ou au retour des plongées, sont immensément enrichissantes. Elles ne sont pas étrangères non plus à sa décision de modéliser l’écluse comme elle était à l’origine, plutôt que dans son état actuel de ruines plus ou moins avancées.
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