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bois et on les empile les unes sur les autres en croisant les « étages » de façon à laisser circuler l’eau et l’air (voir photo page 80). Lorsque le mycélium est bien installé, comp- tez au moins un an, puis redressez les billes en les enfonçant légère- ment dans le sol pour bénéficier de l’humidité par capillarité. En cas de sécheresse, arrosez. Atten- tion à couper les champignons sans endommager le mycélium lors des récoltes qui s’étalent sur 2-3 ans.
 La culture dans une tranchée sur sol drainant de 60 cm de pro- fondeur et au moins 1 m de long. Étalez sur 15 cm d’épaisseur le substrat stérile auquel vous mélan- gerez le mycélium ; attendre 2 à 3 récoltes pour ajouter du subs- trat sur 10-12 cm d’épaisseur et continuer le processus. Lorsque la tranchée est pleine, le substrat est valorisé comme compost au jardin.
 La culture en carré au milieu des légumes qui feront de l’ombre et conserveront l’humidité néces- saire aux champignons. Creusez
sur 10 cm de profondeur le carré destiné aux champignons, instal- lez au fond un carton de qualité pour protéger le mycélium des prédateurs. Recouvrez le carton de paille fraîche ou de copeaux de bois, arrosez copieusement pour bien humidifier et étalez le mycé- lium sur la planche, recouvrez avec le reste de paille ou copeaux et un peu de terreau, arrosez à nouveau ; il est possible d’installer 3 couches successives. Surveillez attentivement l’humidité pendant les 4 à 6 semaines d’incubation ;
Cèpe
couvrez de toile tissée pour limi- ter l’évaporation.
Angela David
Notes :
(1) On a observé que les champi- gnons du genre Peniophora four- nissaient des antibiotiques anta- gonistes vis-à-vis de champignons pathogènes
(2) Ils sont encore peu commercia- lisés pour les particuliers
(3) Environ 1 m de long et 20 à 30 cm de diamètre
(4) Disponibles dans le commerce
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JARDIN BIO
PRÉCIEUX CHAMPIGNONS !
• Autre capacité étonnante des champignons mycorhiziens, ils pourraient exfiltrer du système racinaire de leurs hôtes des minéraux présents en excès afin d’éviter les intoxications ou les dysfonctionnements des plantes. Cela ouvre aussi de belles perspectives en matière de décontamination des sols (sous réserve de ne pas consommer les sporophores, bien sûr !).
• Les champignons sont des marqueurs des milieux forestiers, ils permettent aux spécialistes de collecter de précieuses informations pour gérer les forêts.
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