Page 79 - Rebelle-Santé n° 220
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MYCORHIZONS NOS PLANTES
Si le sol a perdu son potentiel my- corhizien – sol très pauvre, dégra- dé (remblais), terreau stérile pour des plantes en pot, repiquages – l’utilisation des souches myco- rhiziennes du commerce est pos- sible, mais elle doit être raisonnée et les instructions du fabricant bien respectées.
• Les souches polyvalentes con- viennent à la plupart des espèces cultivées au potager, au verger, au jardin d’ornement (rosier, bulbes, ar- bustes...) et aux plantes d’intérieur.
• Certaines plantes nécessitent des mycorhizes spécifiques : coni- fères, noisetier, charme, châtai- gnier, tilleul, pins, orchidées et rhododendrons, azalées, bruyères, myrtilliers, arbousiers...
• Certaines plantes potagères sont hyper-réactives à la symbiose my- corhizienne : carotte, ail, oignon, échalote, poireau. Pour d’autres,
elle ne se manifeste pas : choux, radis, navet, épinard, betterave, blette, quinoa, oseille, rhubarbe...
Quand apporter l’inoculum et comment ?
Une fois au cours de la vie de la plante, en principe à la plantation, sous forme d’un pralinage des ra- cines nues, ou au cœur de la motte racinaire pour les plantes en godet ou en pot. On utilise le forage pour apporter l’inoculum au plus près des racines actives et restaurer l’environnement mycorhizien d’un arbre déjà planté.
CULTIVONS NOS CHAMPIGNONS
pour manger plus sain
Pour cultiver ses champignons, on choisit un substrat (support de culture) auquel on ajoute le mycé- lium du champignon choisi...
Mais attention, les champignons ont tendance à concentrer dans leurs tissus des éléments nocifs ou
Champignons de Paris
toxiques contenus dans le substrat de culture (métaux lourds). Soyez vigilants : les champignons ache- tés sont cultivés sur paillis, sciures, papiers, fibres diverses, voire com- post ou substrats issus de déchets de l’industrie ou du recyclage.
Quant à la cueillette dans la na- ture, elle n’est pas toujours faite dans les zones les moins polluées !
Produire avec son propre substrat ou avoir des garanties sur sa pro- venance s’impose !
Comment produire son substrat ?
Avec de la paille, des copeaux de bois, des déchets végétaux com- postés, du terreau, du marc de café, ou d’autres matières d’origine organique (carton, fibres) ou des mélanges. Ces composants doivent être bio.
Autre point sensible : les risques sanitaires pour le mycélium et les champignons si votre substrat
JARDIN BIO
Rebelle-Santé N° 220 79
© Franck Barske - Pixabay


































































































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