Page 8 - Rebelle-Santé n° 229 - Extrait
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En bref
Avicenne : Danièle Festy à l'honneur
Durant une dizaine d'années, Danièle Festy a été à nos côtés pour vous conseiller les meilleurs soins naturels et, chaque mois, elle consacrait une rubrique à l'aromathérapie et à la phytothérapie. Sa grande spé- cialité, à laquelle elle a consacré de nombreux ouvrages, c'était l'aro- mathérapie. Aujourd'hui, pour faire perdurer son œuvre, ses proches et amis ont créé l'association Danièle Festy (www.danielefesty.com) qui présente le n°1 d'Avicenne, la toute première revue dédiée aux huiles essentielles et à l’aromathérapie. Elle est en vente en librairies et sur internet, et ce premier numéro est consacré aux huiles essen- tielles d'agrumes. Vous qui aimiez lire Danièle Festy chaque mois dans Rebelle-Santé, vous aimerez sans aucun doute retrouver un peu d'elle à travers cette belle revue.
Les « supercontaminateurs » et les autres
Le Sars-Cov-2 est un virus surprenant... Généralement, pour « me- surer » à quel point un virus est contagieux, les chercheurs parlent de taux de reproduction, c’est-à-dire le nombre moyen de personnes infectées par un malade. Pour la grippe, ce taux est à peu près de 1,5, 10 pour la varicelle, 18 pour la rougeole... Dans le cas du Sars-Cov-2, on l’estime entre 1,5 et 3, mais ces chiffres ne signifient pas grand- chose, car, en réalité, la plupart des malades ne contaminent personne tandis que certains malades en contaminent des centaines. Cela expli- querait que l’épidémie ait souvent « bondi » lors de rassemblements (un rassemblement religieux à Mulhouse en France, un match de foot à Milan, une chorale à Washington, une boîte de nuit en Corée...). Et ce n’est pas parce que la personne adopte un comportement par- ticulièrement dangereux. Une étude de la London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM) indique que « 80 % des transmissions sont le fait de 10 % des malades ». Plutôt que confiner tout le monde sans distinction, cela vaudrait la peine de se pencher sur ces cas de supercontaminateurs. A priori, la charge virale est très variable d’un malade à un autre (sans relation avec la sévérité des symptômes) et serait, quand elle est importante, l’une des caractéristiques des diffu- seurs de Sars-Cov-2.
      par Sophie Lacoste
Le bon côté de la pandémie
Difficile de trouver des bénéfices au Sars-Cov-2, pourtant, cette année, avec la mise à l’arrêt de l’économie pendant plusieurs semaines, l’huma- nité a prélevé moins de ressources na- turelles que les années précédentes. L’année dernière, on avait épuisé entre le 1er janvier et le 29 juillet ce que la terre peut fournir en un an. Cette an- née, la date a été reportée au 22 août. Il nous faudrait donc « seulement » les ressources d’1,6 planète pour conti- nuer à la piller ainsi... Mais, depuis la fin du confinement généralisé, les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse, dépassant même les niveaux de 2019.
Masques à usage unique : le recyclage
À Châtellerault, une entreprise récu- père les masques à usage unique pour les transformer en matière première pour fabriquer des visières. Après 4 jours de quarantaine, ils sont broyés et désinfectés aux ultraviolets. Pourvu que cette initiative soit suivie d’autres du même type afin de limiter le gâchis monstre de masques jetables (et sou- vent jetés n’importe où). Dans la me- sure où on n’a pas de certitudes qu’ils soient d’une efficacité supérieure aux masques « maison », je continue à en coudre et à n’en porter que de jolis bariolés, moins effrayants que tous ces masques bleus transformant notre en- vironnement en immense hôpital dès qu’on met un pied dans la rue (dans les villes en zone « rouge »).
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