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est conçu comme un véritable "ecosystème" au sein
duquel les fonctions et les usages ne sont pas figés
mais s’adaptent à l’activité, aux changement propres
aux modes de travail, aux modes de vie et à la
mobilité. ce n’est pas l’intégration à un environnement
géographique et ses spécificités qui sont pris en compte
mais bien l’intégration à un environnement habité le projet n’est pas envisagé en tant qu’architecture mais
riche d’une diversité de modes de vie, d’usages et de en tant que personnes et situations. son architecture
mobilité. est pensée comme un système de relations et
l’idée rationnelle et normative d’une typologie s’appréhende par le mouvement à travers l’espace.
associée à une morphologie urbaine fonctionnelle en ce sens, le "village des collectivités" n’est pas un
est abandonnée au profit de "typologies évolutives" bâtiment affecté à un usage mais un "village" : une
qui donnent lieu à l’élaboration de "cluster", allégorie entité dynamique regroupant différentes fonctions,
anglo-saxonne d’un urbanisme, d’une architecture différents réseaux de lieux communiquant les uns avec
utilisant les métaphores scientifiques séduit par un mode les autres. un bâtiment peut être démoli, peut disparaître
d’organisation biologique de l’espace. ainsi, l’individu mais pas un "village". la mixité d’usage, la souplesse de
est placé au cœur de l’architecture car placer l’homme configuration, l’intensité des usages constituent le socle
et ses usages au centre du processus de conception de la durabilité, de la pérennité du lieu.
architecturale, c’est concevoir des formes urbaines,
des espaces lui permettant de s’exprimer pleinement. l’architecture est ainsi abordée comme une mise
le déterminisme architectural est atténué (ne pouvant en réseau des différents morceaux de ville, et de ses
pas être totalement écarté) et les formes s’adaptent habitants, de ses passants. c’est cette mise en réseau
à l’humain, à ses activités et à leurs changements qui permet la création d’un écosystème doté d’une
constants. grande résilience.
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