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Page de gauche en haut: l’ écriture paysagère est au service du dialogue
le "village" dans le paysage. entre le bâtiment et le territoire. le bâtiment
Page de gauche en bas: s’affirme dans sa logique claire de structure orthogonale,
vue d’un patio, offrant reflet de son fonctionnement décliné le long de la rue
un espace calme et paysagé
au personnel. intérieure. le territoire possède deux grandes qualités
que l’on recherche souvent dans un paysage : la vision
lointaine, et la qualité tactile des éléments périphériques.
depuis le talus planté de chênes, le regard s'évade vers
l'horizon lointain.
le dialogue bâtiment - territoire s’établit sur le passage
d’une logique à l’autre, à la manière d’un enracinement,
et trois strates sont ainsi définies :
la strate des patios : les espaces inféodés au
bâtiment reprennent ses formes sans équivoque.
Il s’agit des parvis, des patios, des cours, qui
s’organisent dans une première frange d’une
épaisseur moyenne de 10 m,
la strate des jardins : il s’agit d’un lieu de dialogue
d’égale à égale entre les deux logiques bâtiment –
territoire. les parkings de proximité un peu privilégiés,
les terrasses et les espaces de détente et de repos,
organisés dans une politesse mutuelle des deux
formes prennent forme sur cette strate de jardin,
la strate du "paysage" : expression la plus forte
possible du territoire, le dessin des parkings et
des voies suit fidèlement les courbes de niveau, ce
qui optimise la retenue des eaux de ruissellement
et s’accompagne des structures arborées du
paysage traditionnel.
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