Page 147 - au coeur des ténébres
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L’autre sœur nous suit en ricanant telle
            une hyène.
            Elle me conduit dans une chambre
            parfaitement décorée et me montre une
            robe pendue a un cintre. Une magnifique
            robe de mariée en satin blanc ornée de
            perles, de broderies et de dentelles.
            - Mets là, sorcière, me dit elle. Tu vas
            épouser le grand Arkhan.
            Je commence à me déchausser, il faut
            que je fasse ce qu’elle me dit. Je dois
            jouer le jeu. Elles ne doivent se douter de
            rien.
            Je me déshabille, elles me regardent,
            m’observent, de leurs petits yeux de
            fouines. Cela me glace le sang, mais je
            m’exécute, je passe la robe. Dieu merci,
            aucune d’elles ne semble voir mon
            talisman.
            L’une d’elles me pousse et me fait
            asseoir devant une ravissante petite
            coiffeuse, passe sa main dans mes
            cheveux et se met à les sentir. Un frisson
            me parcourt le dos.
            Elle prend un petit peigne doré et me
            coiffe.


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