Page 13 - FEUILLE DE CHOU JUILLET
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LES CRUES DU LOT



























           Mai 1983 – A la Grave  une tente est emportée  - pas de victime

       Le moins que l’on puisse dire est que notre rivière Le Lot, se rend
       de temps à autre capricieuse. Longue rivière, appelée dans les vieux
       actes  « Flumens  Oltis »  (le  fleuve  d’Olt),  à  cause  de  sa  violence
       soudaine, trop souvent elle a bousculée ses riverains. Ceci bien sûr
       au cours des âges, mais encore il y a peu. Venant du Mont Lozère,
       tantôt large comme un ruisseau, tantôt rapide comme un torrent, à
       partir de St Laurent, elle s’engage dans un étroit couloir jusqu’à la
       ville de St Geniez. Il s’agit d’une jolie rivière, roulant sur un font
       rocheux une eau vive, parfois sur un lit peu profond de sable et de
       galets, parfois entre des rives boisées qui semblent l’étouffer. Nous
       avons noté, sur la Feuille de chou précédente, que le tablier du pont
       de Ste Eulalie aurait été emporté vers l’an mil. Et la consultation
       d’archives,  notamment  d’Etats-Civils,  indique  de  nombreux  faits
       divers  et  malheureux,  issus  d’inondations  subites.  L’Historien
       espalionnais, Henri Affre signale dans ses ouvrages quelques fortes
       crues au cours des siècles derniers. Il cite notamment celle de 1618
       qui emporta une maison à Espalion et celle de 1638.
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