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La  mission  a  par  ailleurs  obtenu  auprès  de  l’ONS  une  extraction  des  données  concernant
               spécifiquement les dommages corporels dans les accidents d’EPS, mais le traitement statistique ne
               rapproche pas ceux‐ci du type d’activité ou de lieu. Il s’agit ici de données 2015‐2016.

               Ces dommages sont localisés, pour plus de la moitié d’entre eux, au niveau de la cheville (25,4 %), du
               doigt (11,8 %), du genou (11 %) ou du poignet (8,7 %). On notera cependant la colonne vertébrale
               (3,6 %), le crâne (2,6 %), et le bassin (1,1 %). Quant à la nature des dommages, l’on observe, outre les
               traumatismes des articulations tels que les entorses ou luxations (53,8 %), des traumatismes des os,
               c’est‐à‐dire des fractures (19,3 %), et des traumatismes crâniens (1,5 %), sans plus d’indication sur
               leur  gravité.  On  sait  toutefois  que  les  accidents  dans  certaines  activités  ont  des  conséquences
               pathologiques plus graves (notamment en escalade où les risques de fracture du bassin sont plus
               importants), voire mortelles (comme en ski).




































































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