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INDUSTRY
Industrialiser
l’Afrique : les options
es indices du reportage sur le développement industriel mondial et du niveau de vie des pays d’Afrique subsaharienne
n’ont été ni impressionnants ni renforçants. Les pays d’Afrique subsaharienne se trouvent principalement dans les
échelons inférieurs des ligues de développement industriel et ce n’est pas du tout complémentaire. Il n’y a que
quelques réalisations individuelles dans le domaine de la science et de la technologie. Les contributions des pays
Lafricains à la croissance et à la connaissance technologiques mondiales sont infinitésimales. Il n’est pas étonnant que
ces derniers temps, l’Afrique a été traité de tous les noms qu’on ne peut pas répéter prononcés par les dirigeants du monde
développé. Il est inimaginable de voir comment les dirigeants africains et les citoyens de ce continent peuvent continuer à
dormir les deux yeux fermés et ne pas se soucier de leur valeur et de leur importance au niveau mondial. L’Afrique doit-elle
continuer d’être un passif pour le reste du monde ?
Le développement industriel de l’Afrique doit être abordé maintenant par les jeunes générations africaines afin qu’elles
puissent forcer l’intronisation des politiques, des résolutions et des feuilles de route et des voies de développement crédibles.
C’est le moment de changer de paradigme par rapport à notre passé léthargique et d’avoir l’occasion de relever sérieusement
le défi du développement industriel. Cela peut se faire individuellement ou collectivement, mais il faut l’intégrer au niveau
régional et d’une façon holistique afin de mobiliser et d’exercer une importante influence et impressionnante. S’il est suivi avec
assez d’effort, ce changement de paradigme peut amener l’Afrique à des niveaux plus élevés.
Le chemin de l’Industrialisation de l’Afrique ne peut pas suivre la voie exacte du développement comme les autres continents.
Cependant, les leçons apprises des autres peuvent aider à façonner la voie choisie et tout en tenant compte de l’ordre actuel
du développement mondial et de la bienveillance des dons en ressources naturelles.
Pour le développement industriel, l’infrastructure est essentielle, mais quelle est la solidité de l’approvisionnement en
électricité dans la plupart des pays africains ? Dans quelle mesure les villes africaines sont-elles accessibles dans un pays
donné, dans une région et à travers le continent ? Dans quelle mesure nos voies navigables et notre réseau de transport
aérien sont-ils développés ? Ce sont là des questions fondamentales qui sont en face de nous et doivent être abordées afin
de construire une sous-structure résiliente qui puisse soutenir l’industrialisation inclusive et durable.
Sans technologie, il ne peut y avoir l’industrialisation et sans industrialisation, le développement ne peut pas se produire. Ainsi,
en tant qu’Afrique, nous ne pouvons pas dans nos rêves les plus fous rejoindre la ligue du monde développé.
Si l’on regarde la révolution industrielle du monde et les tendances du développement, il devient évident que nous avons raté
les première, deuxième et troisième révolutions industrielles et technologiques. Il devient encore plus dramatisé quand on suit
les sorties des phases de révolution. Si nous voulons faire des progrès, il est impératif que nous puissions avancer et recourir
aux connaissances disponibles dans le monde d’aujourd’hui et avancer dans la quatrième révolution. Voir la fig. 1. Le moment
est de le faire est venu.
L’ Afrique que nous voulons 52