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Musique, danse, théâtre :
l’EMEA en phase de décollage
Parmi les étapes du passage sous nos cieux du ministre de la culture, Franck Riester, figurait la signature de la « convention de partenariat » pour l’EMEA : l’Ecole Martiniquaise des Enseignements Artistiques. Une signa- ture qui fut effectuée dans l’une des antennes de la future EMEA : Lakou Sanblé Matnik, à Schoelcher. Explications.
appelons d’ emblée Rque les responsa- bles du « projet EMEA » se sont ap- puyés sur un travail de repérage de structures d’enseignement artis- tique réalisé par la DAC (Direc- tion des Affaires Culturelles) de Martinique. Ainsi, trois écoles dé- cidés à se fédérer ont été repé- rées : l’« EMAP (Ecole de Musiques et d’ Arts Plastiques) Paul Rosine », à Rivière-Pilote ; l’« Association Musiques Plu-
“d’autres écoles artistiques ont été repérées par les acteurs du “dossier EMEA”
rielles » (AMP), au Robert ; et Lakou Sanblé Matnik, à Schoel- cher. Une sélection opérée selon le « contenu pédagogique, la qualité de l’enseignement et l’es- pace réservé aux matières artis- tiques enseignées », indiquait la présidente de la commission « Culture, Identité, Patrimoine » de la CTM, Christiane Emma- nuel, lors de la séance plénière du 30 octobre dernier. En outre, d’autres écoles artistiques ont été repérées par les acteurs du « dos- sier EMEA », et il pourrait y
avoir intégration de certaines d’entre elles dans un « réseau des antennes territoriales référen- cées », si bien sûr ces structures en manifestaient la demande et surtout, souligna médiatiquement Christophe Pomez, le tout nou- veau directeur de la ‘DAC Mar- tinique’, « si elles répondent à la qualité des enseignements artis- tiques ». Un nouveau dirigeant qui indiqua également que cette EMEA constituait « une réponse beaucoup plus pertinente que le projet de conservatoire », et que
Page 20 ANTILLA N° 1866 - 11 Avril 2019