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près cette signature Anous avons interrogé Christiane Emma- nuel pour plus de pré-
cisions.
Antilla : Quelle est l’implication générale de l’Etat dans cette fu- ture EMEA ?
Christiane Emmanuel : Il est tout à fait normal que l’Etat nous accompagne sur ce projet étant donné que l’idée c’est d’assurer la formation initiale et d’ aller jusqu’au diplôme d’Etat de pro- fesseur de musique. Tous les ama- teurs qui veulent pratiquer ont un panel de professeurs à disposition, mais un artiste pédagogue sans di- plôme(s) gagne moins bien sa vie. Et puis nous avons insisté sur notre propre culture : que ça ne soit pas un modèle de conserva- toire franco-français qui s’ im- plante en Martinique. Parce que nous avons suffisamment de connaissances, de professeur(e)s, de pédagogues, d’hommes et de femmes de culture, pour savoir exactement ce dont nous avons besoin en Martinique, c’est-à-dire une école martiniquaise de l’en- seignement des arts.
Donc les contenus enseignés se- ront imprégnés de la culture martiniquaise et de nos pra- tiques artistiques au sens large ? Oui, c’est notre première exigence et préoccupation. Et bien sûr que ce soit une formation de qualité (sourire). Aujourd’hui nous par- lons de musique : c’est une pre- mière étape et la danse, par exemple, sera une autre étape. Chacune des trois écoles propose un enseignement de qualité, donc nous respectons leurs offres et projets personnels, mais elles doi- vent s’ appuyer sur le référentiel,
Chacune des trois écoles propose un ensei- gnement de qualité...
reconnu par l’Etat, et qui a été établi par Claude Césaire.
Le référentiel ? C’est-à-dire ?
Le contenu pédagogique global, appliqué en fonction des néces- sités des trois écoles.
Dans son intervention Alfred Marie-Jeanne a notamment in- diqué qu’il avait décidé d’in- clure un avenant à la convention qui vient d’être si- gnée : pourquoi et de quoi s’agit-il ?
Outre les bilans pédagogique et
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