Page 26 - VECTEUR MAGAZINE - Octobre 2020

PHOTO : [Johan Carlén]
partis tellement rapidement que je n’ai pu en prendre
un de ma version, et comme c’est une édition limitée, il

est hors de question d’en presser un 151 ème (même pour

moi…).

Chez Nuclear Blast, ils font un job d’enfer, et c’est

vraiment cool d’en faire partie !

Nous sentons dans le clip « Viral » que la situation

actuelle a influencé l’atmosphère du clip. Comment,

en tant que groupe, avez-vous vécu cette période
particulière ?

Je pense que nous devrions toujours essayer de rester

optimiste, jusqu’à ce que nous ayons la preuve du

contraire, et de toute façon, c’est la même situation pour

tout le monde. Et puis, nous devons aussi être en

mesure de nous soutenir et de trouver de nouvelles

idées. C’est mon but.

Jusqu’à présent, je ne me concentre pas trop sur les

émotions négatives et j’essaie de ne pas y penser. Nous

essayons de rester créatifs. Par exemple, en testant de

nouvelles choses qui fonctionnent en petit comité.

Il y a beaucoup d’idées, comme les concerts en live

stream, mais c’est ce que font la plupart des groupes.

Ce serait aller à la simplicité, et cela ne nous

permettrait pas de nous démarquer. Nous avons

toujours voulu faire un album de reprises de vieilles

chansons, revisitées dans le style d’Amaranthe. J’ai

aussi l’idée de faire une comédie musicale, où chaque
membre jouerait un rôle entre les parties chantées... Je

ne leur en ai pas parlé pour l’instant et je ne sais pas si

l’idée pourra aboutir.

Quelles sont les inspirations musicales qui vous
mènent à une telle diversité ? Par exemple, dans le
titre « Boom » nous entendons des sonorités assez
metalcore et plutôt inhabituelles, pour ceux qui
connaissent votre discographie.

Le nom le plus commun pour notre musique serait
certainement le metal mélodique moderne, mais
certains disent que nous faisons du dance metal. Il y a
beaucoup d’ingrédients différents dans notre musique.
Nous avons du disco metal, du death metal, du metal
symphonique, et de la pop bien sûr. Et je dirais même
quelques éléments industriels.

Sur le nouvel album, j’ai écrit toutes les mélodies et les
textes. En amont, nous discutons des thèmes à aborder
sur le disque, nous discutons bien sûr des paroles. Le
fait d’écrire pour deux autres voix est assez intéressant
et parfois, il semble naturel que la voix gutturale ait le
dernier mot sur certains titres, comme sur « Boom ».

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