Page 6 - Abécédaire FDM

E comme Empathie

Baudelaire est un homme très tourmenté et mais ne se soucie pas seulement de son
sort. Il a de la compassion pour ceux qui souffrent physiquement tel que l’albatros
maltraité par les marins ou pour l’homme mourant (« La cloche fêlée »). En tant que
lectrice, j’ai aussi ressenti de l’empathie pour l’homme atteint de la syphilis, sa peine est
profonde et ses pensées plus sombres les unes que les autres.

F comme Fleurs

D’après l’auteur, Les Fleurs du mal a pour objectif d’extraire la beauté du mal. Très
différent des autres recueils de l’époque, il regroupe des poèmes ayant pour sujet le dégoût
du mal, l’obsession de la mort et l’aspiration à un ailleurs idéal. Le titre est fondé sur un
oxymore mais aussi sur l’étroite relation existante entre les fleurs et le mal. La fleur peut
représenter la féminité, la sensualité et les tabous du siècle (« La muse vénale »). Comme
Madame Bovary de Flaubert, le recueil fut censuré en raison d’outrage à la morale
publique et religieuse. Cependant, la fleur peut également incarner le bon et le Beau.