Page 22 - Digitaal Boekje Nr2 2019 Test
P. 22
On peut aussi y lire dans la partie « Aspect général » que dans son ensemble le Saluki doit exprimer la grâce et l’harmonie...mais aussi la grande vitesse, l’endurance, la force et la vivacité...
En gros, le Saluki ne doit en rien être chétif et il doit être évident en le voyant que la course et la chasse sont bien sa fonction primaire...
Il est donc fondamental pour celui qui veut élever des Salukis de savoir ce qui fait les caractéristiques morphologiques des chiens « galopeurs » et cela d’autant plus qu’une rubrique a récemment été ajoutée à tous les standards de races... et qui dit ceci :
Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction
Le chapitre II intitulé « Particularités cynologiques des Graïoïdes » de l’excellent livre de Xavier Przezdziecki « Le Destin des Lévriers » nous informe clairement concernant la morphologie typique des Lévriers, qui fait de ces chiens des galopeurs spécialisés.
La morphologie, terme qui signifie littéralement la science des formes requiert des notions d’anatomie et de physiologie. Comme l’écrit l’auteur, la morphologie, étant donné l’observation statique d’un animal, doit permettre d’induire son dynamisme, et donc présumer de sa qualité. La morphologie canine s’est fortement inspirée de l’hippologie (morphologie et extérieur du cheval). C’est ainsi que nous parlons toujours d’avant-main ou d’arrière-main, qui sont des termes utilisés en équitation pour situer les parties du corps du cheval par rapport à la position du cavalier.
Xavier Przezdziecki précise que l’avant-main du cheval est la partie qui porte la majeure partie du poids du cheval, règle la direction, et accroît ou réduit l’effet de propulsion joué par l’arrière-main et que, chez les lévriers, ces expressions trouvent leur juste utilisation dans le langage du travail.
Concernant la ligne du dessus, Xavier Przezdziecki nous donne tous les éléments nécessaires à la compréhension de ce qu’elle doit être chez les lévriers. Voici en résumé ce qu’il nous explique :
En extérieur, on appelle ligne de dessus, le profil supérieur du corps des équidés, canidés et autres mammifères...il s’agit de la partie allant du garrot à la croupe. Chez les mammifères les plus rapides, cette ligne est généralement une droite horizontale. Chez le cheval et le lévrier, le développement du garrot peut donner une fausse impression de concavité.
Poutre maîtresse posée sur ses arcs boutants : épaule et hanches, la colonne vertébrale présente chez les lévriers une légère convexité. Non apparente en extérieure, cette convexité culmine approximativement à la jonction dorsolombaire.
La colonne vertébrale n’est pas à l’horizontale sur ses arcs boutants, mais légèrement inclinée vers l’avant. Le centre de gravité est donc reporté vers l’avant, ce qui dégage l’arrière-main, favorise le jeu des postérieurs et accroît la propulsion.
22