Page 24 - Digitaal Boekje Nr2 2019 Test

Les Salukis construits en montant, dont les hanches sont plus basses que le garrot, n’ont plus la structure requise du galopeur...mais adoptent une structure de trotteurs, dont le plus typique exemple est le berger allemand moderne.
C’est bien malheureusement ce que nous pouvons observer de plus en plus fréquemment dans les shows. Ces Salukis dont la ligne de dos est inversée, voient leur centre de gravité reportés vers l’arrière...ceci ayant pour effet de dégager l’avant-main d’une partie du poids du corps, tout ceci dans le but d’obtenir un mouvement extrême d’extension dans les allures, ce que les anglo-saxon appelle « Tremendous reach and drive ou TRAD », que nous pouvons traduire en « extension et propulsion, énorme ou démesurée ».
Il est à remarquer que pour éviter cette dérive, une note spécifique a été ajoutée au standard de l’Azawakh en ces termes : Les hanches sont bien marquées et placée à hauteur, ou plus haut que la hauteur du garrot.
Nous savons donc maintenant, en le déduisant de la fonction du Saluki, et en ajoutant les éléments précis du standard, comment doivent être le dos et la ligne du dessus chez le Saluki
Chez le saluki, la ligne du dessus doit être horizontale ou descendante, avec une arche légère au niveau des reins. Le dos doit être large et bien musclé.
Ch Buydown Freya : Let op de boog die gevormd wordt door de spieren in de lendenstreek van de bovenlijn en de heupen die op schofthoogte staan.
Qu’en est-il du bassin ?
Un premier indice peut être déduit de ce que le standard dit du membre postérieur, et particulièrement de la cuisse : Le membre postérieur doit être FORT et présenter la puissance nécessaire pour sauter et galoper. La cuisse doit être « bien développée ».
Pour atteindre ces exigences, les muscles de la cuisse, qui assurent la propulsion du galopeur, doivent pouvoir s’insérer sur une surface d’une longueur minimale...mais il faut aussi que le bassin dispose d’une inclinaison optimale afin de favoriser l’action de cette musculature.
Selon Xavier Przezdziecki, on parle de croupe horizontale, quand l’angle avec l’horizontale est inférieur à 25°, De 25 à 35°, on dit que la croupe est inclinée. Au-delà de 35°, la croupe est oblique. On parle alors le plus souvent de croupe « avalée » ou « en pupitre ».
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