Page 19 - Demo

qui transforment directement les formats numériques PCM (Pulse-Code Modulation) en signal PWM (Pulse With Modulation), ce dernier se trouvant amplifié en classe D. Ce type de circuit a l’avantage d’éliminer plusieurs étages de traitement du signal audio et il est endossé par une solide alimentation à commuta- tion du type PWM également.
La puissance annoncée du M1 est de 60 watts par canal dans une impédance de 8 ohms et 100 watts dans 4 ohms, ce qui le rend compatible avec une bonne partie des enceintes dispo- nibles sur le marché. Celles-ci devront cependant avoir une acui- té relativement élevée ainsi qu’une impédance ne descendant pas à moins de 4 ohms. À l’intérieur de l’appareil, on trouve un assemblage impeccable permettant une droiture d’exécution exemplaire. Les finitions disponibles sont l’aluminium brossé ou le noir anodisé.
La connectique du M1
De par la nature de son circuit, la connectique du M1 est es- sentiellement numérique et se limite à une prise Ethernet RJ45 ainsi qu’à deux prises USB de type A. Personnellement, j’aurais préféré qu’on y ajoute une prise USB asynchrone de type B afin de pouvoir le relier directement à un ordinateur ou à un serveur musical. L’ajout d’une connectique S/PDIF optique et coaxiale l’aurait également rendu un peu plus polyvalent, mais mes be- soins en tant que chroniqueur audio ne sont pas forcément ceux de la majorité des consommateurs. Pour ce qui est de brancher une source analogique au M1, il faudra recourir à un adaptateur USB/analogique qui comprend une prise mini jack 3,5 mm et des connecteurs RCA femelles. Cet adaptateur est fourni dans l’emballage et il effectue la conversion du signal analogique en- trant en signal numérique pour que le M1 puisse le traiter. Il est à noter que lorsque cet adaptateur est branché dans l’un des ports USB, le M1 se concentre automatiquement sur le signal analo- gique entrant, et ses autres entrées sont bloquées. Pour retrou- ver leur fonction, il faut retourner aux ajustements de l’applica- tion et choisir l’option Lumin. À l’arrière, les bornes de connexion des enceintes sont d’une belle qualité et de style WBT.
De quoi se nourrit le M1 ?
Tous les fichiers DSD128 (5,6 MHz) sont pris en charge ainsi que les PCM de 44,1 à 384 kHz sur une définition de 16 à 32 bits. Le Lumin M1 est donc compatible avec tous les formats AAC, ALAC, AIFF, WAV, FLAC, DSD et MQA. En 2017, il a fait l’objet d’une mise à jour qui lui permet de prendre en charge, de manière na- turelle, les sites de streaming comme Tidal, Qobuz et Spotify de même que d’être compatible avec le logiciel de lecture ROON. Le M1 comporte également la fonction AirPlay qui le rend facile- ment accessible, sans fil, aux produits Apple.
Branchement et conditions d’utilisation
Le M1 ne comportant aucune télécommande pour l’actionner et naviguer à travers vos librairies musicales, il faut absolument télécharger l’application Lumin pour iPhone ou iPad. Elle est dis- ponible gratuitement sur le site Apple Store. Pour le moment, il ne semble pas y avoir de version Android en développement,
MAG@ZINE TED I 25 - 05 19