Page 3 - Éléments PP
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Tout se déroulait à merveille; les invités étaient à l’aise et le repas était un vrai régal.
                   C’était maintenant le temps du cadeau familial. Le roi Syron monta sur scène avec le reste
                   de sa famille. Il prit le micro et commença un discours.

                   -Chers Dames et Messieurs, mon épouse et moi vous sommes très reconnaissants d’être
                   ici ce soir. Avant d’ouvrir la piste de dance, je voudrais prendre une minute pour célébrer
                   la princesse. Nous espérons qu’elle grandira dans la générosité et la compassion afin de
                   devenir  la  princesse  que  vous  souhaitez  qu’elle  soit.   Alors  levons  notre  verre  à  la
                   princesse Tamara.

                   Tous levèrent leur verre, ravis de savoir qu’ils auront des héritiers splendides.

                   Par la suite, un valet monta sur la scène, tenant un coussin de velours rouge entre ses
                   mains. Il l’offrit au roi qui prit la petite boite noire se trouvant au milieu du coussin. Il
                   l’ouvrit  alors  que  la  reine  tenait  la  petite  entre  ses  mains.  Le  roi  en  sortit  un
                   pendentif  semblable à celui que Jeremiah portait depuis maintenant deux ans. La chaîne
                   plutôt fine était faite en or. Le médaillon était également fabriqué avec ce métal doré. Sur
                   la première face, on pouvait y voir une gravure élégante. C’était un «T» pour Tamara. La
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                   lettre était décorée de petits diamants et de saphirs . C’était un bijou resplendissant. Au
                   revers, on y retrouvait l’armoirie du royaume de Rawec. Syron mis le précieux pendentif
                   autour du cou de sa fille et tous applaudirent.

                   Tout à coup, une odeur de brûlé se répandit dans la pièce. Alors que tous se demandaient
                   d’où cela provenait, on entendit une série de sons émanait de l’entrée du château. Des
                   gardent affolés arrivèrent dans la salle et annoncèrent au roi que le palais était attaqué.
                   Oscar, le frère de la reine Kathleen était revenu avec une grande et puissante armée qu’il
                   avait formée pendant ses années de disparition. Bientôt, ils envahirent le château en
                   entier. Il y avait du feu partout. Les personnes couraient dans tous les sens, essayant à
                   tout prix de sauver leur peau. Le roi Syron dit à sa femme de prendre les enfants, de se
                   sauver et de se cacher. Lorsque Kathleen se retourna pour prendre Jeremiah et Tamara,
                   elle remarqua qu’ils n’étaient plus là. Elle regarda partout dans la salle, mais en vain, ses
                   enfants  n’y  étaient  pas.  Dévastée,  elle  alla  dire  à  son  mari  que  leurs  enfants  étaient
                   introuvables. Le roi envoya donc des gardes à leur recherche. Mais on ne les trouva pas.
                   Par contre, une chose était claire : Oscar était le responsable de l’enlèvement du prince
                   et  de  la  princesse.  Le  couple  royal  avait  le  cœur  déchiré  par  les  évènements.  Cette
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                   catastrophe n’aurait pas pu arriver  à un pire moment.

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                     de petits diamants et de saphirs  Ceci constitue deux GPrép ayant la même préposition (de) et qui sont reliés par une conjonction
                   (et). Il est important de répéter cette préposition dans chacun des GPrép. Par exemple, il ne faut pas dire de petits diamants et saphirs,
                   mais plutôt  de petits diamants et de saphirs.


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                     Cette catastrophe n’aurait pas pue arriver à un pire moment.    Dans cette phrase, on retrouve un participe passé employé avec avoir
                   suivi de l’infinitif. Tout d’abord, il faut regarder s’il y a un CDV placé devant le verbe. Oui : cette catastrophe. Ensuite, il faut vérifier s’il
                   fait l’action exprimée par l’infinitif. Est-ce cette catastrophe qui est arrivée? Oui, alors le participe passé s’accorde avec le CVD.
                   Pue s’accorde avec catastrophe, donc féminin singulier.
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