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L’ANTIQUITE
LA DESTRUCTION DU TEMPLE DE JERUSALEM
eux n'y poserait les bras, il pourrait le sau-
ver ; mais qu'au cas ou ils s'y battaient enco-
re, il pourrait le brûler ; parce qu'il doit alors
être ne regardait pas comme une maison
sainte, mais comme une citadelle ; et que
l'impiété de la brûler appartiendrait alors à
ceux qui ont forcé cela à faire, et non à eux.
Mais Titus a dit que «bien que les Juifs s'ap-
11 juillet - en 70 après JC, les Romains pour- prochent de cette maison sainte et nous
suivent leur assaut sur le temple de Jérusalem combattraient, mais ne devrions-nous pas
& le 6ème jour des jeux d'Apollon. 1 ) 70 nous venger de choses inanimées, au lieu
après JC : Titus poursuit son assaut sur le des hommes eux-mêmes;» et qu'il n'était en
temple de Jérusalem dans un deuxième jour. aucun cas pour avoir brûlé une œuvre aussi
"Mais alors, le lendemain, Titus commanda à vaste que c'était parce que ce serait un mali-
une partie de son armée d'étancher le feu et ce pour les Romains eux-mêmes, comme ce
de faire une route pour la marche plus facile serait un ornement pour leur gouvernement
des légions, tandis qu'il rassemblait lui-même pendant qu'il continuait. Alors cette assem-
les commandants. Titus leur a proposé de lui blée fut dissoute, lorsque Titus avait donné
donner leurs conseils sur ce qu'il faut faire l'ordre aux commandants de ne pas bouger
pour la maison sainte. Maintenant, certains le reste de leurs forces ; mais qu'ils devraient
d'entre eux pensaient que ce serait la meilleu-
re façon d'agir selon les règles de la guerre,
[et de la démolir,] parce que les Juifs ne lais-
seraient jamais se rebeller pendant que cette
maison était debout ; dans quelle maison
c'était qu'ils se réunissaient tous ensemble.
D'autres d'entre eux étaient d'avis qu'au cas
où les Juifs la quitteraient, et qu'aucun d'entre