Page 28 - magazine4_Neat

ARCHEOLOGIE

; il ne parle que de la confusion de la bataille,

et que les Césariens ont fait reculer l'ennemi
jusqu'à ce qu'ils s'effondrent, 30 000 hommes

meurent, 3 000 chevaliers romains (classe
sociale riche en dessous du sénateur ) et La-

bieno, capturant 13 aigles légionnaires contre
1000 Césariens tués et 500 blessés. Septiè-

me. Ce sont des sources ultérieures (Dion

Casio, Apiano, Plutarque... ) celles qui
une plaine à leurs pieds traversée
agrandissent la figure de César, le faisant ve-
par un ruisseau, provoquant des zones
nir au front de ses hommes dans le combat le
marécageuses et irrégulières. Même si ce

n'était pas un terrain favorable, la journée plus dur, prenant un bouclier et se présentant

était dégagée, et Cesar décida d'éviter de avec un drame en première ligne pour coura-

partir en guerre et d'avancer au pied de la ge à ses hommes, recevant jusqu'à « 200 flé-
colline. Là, il a arrêté ses troupes, enhar- chettes » sur son bouclier, craignant d'être

dées, furieuses de ne pas les laisser atta- vaincu à un moment donné... Bien qu'il semble

quer. 6e. La bataille a commencé avec un que ce soit la charge de cavalerie maurita-

fardeau des Césariens en amont, les deux nienne qui a décidé le combat. La vérité c'est

camps se lançant des salves de projecti- qu'il y a eu un énorme massacre et l'armée
les, avec de nombreuses victimes, empor- pompéienne a été détruite.

tant la pire partie des troupes de César.

La vétéran légion X, comme à Farsalia ou

Tapso, occupait la place d'honneur, la pre-

mière sur le flanc droit, bien qu'elle soit
avec peu d'hommes, a poussé les Pom-

péiens à envoyer en renfort une légion de

leur côté. Mais la cavalerie de Cesar a ap-

puyé sur ce flanc gauche pour les empê-

cher de sortir des troupes. Le livre « Bello
Hispaniensi » ne donne pas plus de détails