Page 98 - Livre 04 Mme Anne-Marie Larose
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J’en informe les autres et Félix, comme il est, me dit que nous partons par un autre chemin. Le problème, c’est que je suis pressé ; comme j’ai mon cours de natation bientôt, j’ai seulement trente minutes. Nous arrivons dans une plaine qui m’a l’air infini. Notre fameux groupe de vélos pédalons depuis quinze minutes et puis, on arrive devant le côté de la route. Nous nous apprêtons à pédaler et nous réalisons qu'il y a un trou d'eau sur tout le long de la route. Ce n’est pas grave. Nous continuons à pédaler et nous trouvons un sentier caché. Nous rentrons dans le sentier et nous arrivons devant un petit ruisseau. Nous nous reposons un peu là- bas.
Je remarque que ça pue vraiment la mort. Je me plains de cela aux autres et nous partons voir la source de l’odeur, ce que je ne voulais pas le moins du monde en ce moment. Après plusieurs minutes, nous arrivons devant un panneau et un jardin. Sur le panneau est écrit “Ne pas entrer!” . Comme nous sommes de vraies têtes brûlées, nous voulons entrer dans la propriété mais je dois aller à mon cours de natation. Nous en avons donc conclu que nous irions vers 23h30 à l’endroit voulu.
À l'heure prévue, nous sommes devant la propriété. Nous entrons avec précaution dans le jardin. Le jardin est sombre et de vieilles balançoires grinçantes se balancent avec le vent. Le paysage est à glacer le sang. Nous arrivons devant une maison en ruine.
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