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Micheline Drouin
Être bien dans sa peau
Native de Québec, elle a vécu à Beau-
port et y a élevé sa famille : deux gar-
çons, une fille et trois petits-enfants.
Elle et son mari ont acquis un chalet à
Sainte-Brigitte en 1988, qu’ils ont, par
la suite, transformé en maison.
Mariés depuis 53 ans, Micheline
Drouin et Jean-Guy Boutet ont travail-
lé ensemble dans leur entreprise de dé-
bosselage.
Le mélange
des générations
est inspirant.
Pour sortir de son quotidien, elle com-
mence à faire du bénévolat. « Vous sa-
vez, quand on travaille avec son mari,
on a parfois besoin de vivre autre chose
pour avoir du nouveau à se raconter,
nous confie-t-elle. « Et pour s’aimer si
longtemps, on doit se parler, se le dire, après-midi. Son mari, retraité depuis Madame Drouin souhaite être en mesure
se coller et nourrir des buts communs. » l’an 2000, l’accompagne dans ses ac- de poursuivre le plus longtemps possible
tivités et s’occupe, entre autres, de la les relations qu’elle développe avec ces
Ses débuts comme bénévole sont musique pendant le cours de danse. personnes dont le contact est enrichis-
consacrés au célèbre tournoi de hockey sant et significatif. Ces rencontres sont
Pee-Wee. Passionnée par cette cause Les rencontres avec des personnes à précieuses et m’aident à garder le sou-
sportive, M Drouin prend annuelle- mobilité réduite ont beaucoup marqué rire tous les jours de l’année.
me
ment une semaine de vacances lors de madame Drouin. Voici ce qu’elle pense
cet événement pour aider bénévole- d’une personne en bonne santé : Le noyau de bénévoles avec qui elle
ment ces jeunes hockeyeurs provenant travaille devient également un réseau
de différents pays. « On peut être en chaise roulante et important d’amis.
être en très bonne santé, psychologique
Depuis maintenant 38 ans, elle est bé- comme physique. Une personne en Même en chaise roulante,
névole au Patro de Charlesbourg. Une santé est bien dans sa peau, capable de on peut être en
rencontre avec une dame âgée l’a mar- dire ce qu’elle pense, ce qui va ou ne
quée et lui a donné la « piqûre » pour va pas. » très bonne santé,
animer les Jeudis de l’Amitié conçus psychologique
pour les aînés. « Qu’elles soient handicapées visuelles comme physique.
ou physiquement diminuées, elles af-
Elle veille aussi à la préparation des fichent une bonne humeur contagieuse « Le mélange des générations est inspi-
repas avec son groupe de bénévoles, et manifestent une grande reconnais- rant. Jeunes ou vieux, on doit toujours
au bon déroulement de cette journée et sance envers ceux qui les aident. Cela essayer de se comprendre. La santé et
à l’animation d’un cours de danse en m’inspire, conclut-elle. » le bonheur sont à ce prix » pense-t-elle.
Le bonheur est simple, décembre 2018 - 13