Page 5 - LUX in NOCTE n°1
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EDITORIAL


                                    SINE PULCHRIS NIHIL SUMUS

                                    Sans la beauté nous ne sommes rien




              C’est le credo de cette revue et il doit être la visée de tous les articles, les

              images, les enregistrements et les vidéos proposés à la publication.

              La  beauté,  ennemie  du  temps  et  de  l’oubli,  plus  qu’une  qualité

              mystérieuse  est elle même un  mystère supérieur. Si son origine reste
              incertaine,  l’intemporalité  relative  et  l’appropriation  de  ses  supports

              (images, sons, écritures), la rend universelle car toutes les civilisations

              l’ont proposé dans des expressions parfois éblouissantes. L’accès à la
              beauté  tient  des  formes  de  connaissance  particulières :  révélation,                         4

              intuition,  onirisme,  exprimées  dans  des  formules  qui  dépassent  les

              matrices de la compréhension habituelle.
                  Dans quelle mesure maitrisons-nous la beauté ? Difficile à dire.

              Comme finalité elle est plutôt une utopie, mais, volonté du destin, elle
              s’immisce parfois dans l’âme et les mains de l’artisan pour ressurgir à la

              fin et monstre ineffable, avaler les regards, l’admiration et les envies du

              public.
                  La  revue  mettra  en  évidence  des  processus  liés  à  la  création  tels

              l’élévation, le doute, le plaisir et le désir, les déchirements, la recherche

              d’un référentiel esthétique… à travers la publication des créations de
              taille réduite ou des extraits d’œuvres originales.


              Sur le plan philosophique, des dissertations consensuelles ou divergentes
              concernant  le  concept  de  la  beauté  et  son  corollaire  impertinent

              « l’élégance », sont attendues avec impatience. Les analyses concernant

              les rapports entre  le numérique, l’analogique, le nouveau et l’ancien,
              auront une place de choix dans notre programmation.
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