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mais ce n’est peut-être qu’une observation sans valeur, d’une cupule et d’une
lunule (photo n° 19).
D’ordinaire, ce type de marques rupestres sont plutôt datées du néolithique,
mais pourrait être du Paléolithique supérieur. Nous laissons aux spécialistes le
soin de dire si cela en est ou pas.
Photo n° 19
Nous en comptons donc 6, comme Leonel Abrantes (2), qui dans l’ensemble
me paraissent moins érodées que celles de la Nécropole de S. Gens. Et
comme elles, elles ne comportent pas de couvercle, ce qui a évidemment
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facilité la méprise avec des abreuvoirs, ce qui veut dire aussi que la mémoire de
leur première fonction en avait été perdue. Il précise d’ailleurs que « L’histoire
de ces tombes est inconnue, mais l’hypothèse d’avoir été la nécropole de la
famille royale qui vivait au Reigoso n’est pas exclue » (2). Il s’agirait de ce
castro non confirmé dont nous avons parlé plus haut, qu’il faudrait peut-être
alors réétudier, ainsi que celui du mont S. Domingos (5), situé à 3 km de Casal
das Pias.
Et Leonel Abrantes de conclure son sous-chapitre en disant « Nous devons
encore faire l’étude archéologique de cette nécropole et de cette zone, ou
aucune fouille n’a jamais été effectuée dans ce sens ». Or il se trouve que cette
étude archéologique était alors en cours (6). J’en en parlerai dans la suite de cet
article, dans un prochain numéro où, tout en poursuivant la visite d’autres
sites et en revenant sur les deux nécropoles abordées ici, j’essaierai de les
situer dans le temps et d’en comprendre la signification.