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SUISSE

Parlons maintenant d’un sujet très cher à la Suisse : L’économie. Par économie, nous
entendons entreprises, et des ces entreprises, nous allons vous parler des connasses.
Voici donc notre top 8 des entreprises Suisses, ou basées en Suisse les moins éthiques,
les plus douteuses, immorales, infâmes, néfastes, bref, des plus grands trous du cul qui
ne reculent devant rien pour le profit

8 PHILIP MORRIS Loin d’être la seule entreprise de cigarettes ayant un siège en Suisse, Philip Morris est la

plus grande, et est tout aussi malsaine que les autres. C’est une évidence, une boîte qui
fabrique et vend des clopes dans le monde entier ne va pas avoir la réputation dont peut
se targuer Nestlé auprès des personnes mêmes les moins alertes. Les clopes, c’est moche,
mais ça marche. Ce qui est scandaleux, c’est plutôt la façon dont cette entreprise (Et le lobby
du tabac en général) procède pour continuer à les vendre et à tuer ainsi six millions d’hu-
mains chaque année dans le monde. En effet, ils sont rusés les salauds ! Entre les fausses
études scientifiques payées pour brouiller les pistes quant aux dangers de la cigarette dans
les années 50-60, le tas de fric qu’ils offrent aux états sous formes de taxes ou de dons, of-
ficiellement pour aider dans la lutte contre le marché noir, officieusement, pour obtenir ce
qu’ils veulent des politiques, ils rivalisent d’astuces pour nous tuer à petit feu. La dernière en date : Les capsules au
menthol dans les filtres, ça rends la clope douce, fraîche, moins rude à fumer. Parfaite pour les jeunes ! En plus, ça
rends salement plus accro, en faisant mieux pénétrer la nicotine dans le sang, Bingo ! Heureusement, le parlement
européen a bien compris la supercherie, et a donc décidé de lancer une directive anti-tabac en 2014, qui devait être
mise en place en 2016, sauf qu’à coups de millions sous la table, ça a été repoussé à 2020 ! Quatre ans de plus pour
rendre accros les fragiles et les ados, bien joué Phillip !

7 MOWAG Basée à Kreuzlingen, dans le méconnu canton de Thurgovie, MOWAG est l’une des nom-

breuse entreprises fabriquant du matériel de guerre en Suisse. Car oui, en Suisse, on a beau
être neutres, on a compris que les armes ça rapporte gros. MOWAG est une entreprise
classique, discrète, qui ne crée pas de scandales, mais qui officie dans un domaine très mal-
sain. Quel est le problème alors ? Direz-vous. C’est simple, elle fait comme toutes les autres
boîtes d’armes en Suisse, elle exporte du matériel de guerre dans des pays impliqués dans
des conflits, notamment au Moyen-Orient en ce moment. En effet, l’entreprise aurait récem-
ment eu le feu vert de la confédération pour envoyer 400 chars Piranha au Qatar, un pays
impliqué dans les conflits armés au Yémen. Normalement, des entreprises de ce type n’ont
pas le droit d’exporter leur matériel dans des pays en conflit ou susceptibles d’entrer en
conflit avec d’autres pays. Alors les fabricants font preuve d’imagination, comme par exemple fabriquer des pièces
détachées en Suisse, puis on les assemble à l’étranger, et on les envoie, comme ça, on peut dire qu’on ne les a pas
fabriquées en Suisse ! C’est cette astuce qui a été utilisée pour vendre des armes en masse au régime de l’apartheid
en Afrique du Sud, et probablement dans bien des conflits. L’argent justifie donc encore une fois le fait de fermer
les yeux sur l’utilisation du matériel, car après tout, ces entreprises ne font que vendre le matériel, elles ne sont pas
responsables de l’usage qu’on en fera ! Ce n’est donc pas MOWAG spécialement qu’il faut incriminer, mais toute
l’industrie Suisse de l’armement, ainsi que la confédération qui en gère les exportations et en tire de gros bénéfices,
au détriment de vies humaines, étant souvent que de simples civiles n’ayant jamais désiré prendre part à un conflit.
La guerre et ses ravages sont un marché comme un autre, et ça, la Suisse l’a bien compris puisqu’elle est encore
aujourd’hui dans le top 10 mondial des exportateurs d’armes et de matériel de guerre, belle performance pour un
pays neutre !

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Loïc Toth