Page 17 - Milano
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Un calme indescriptible, presqu’irréel irradiait notre maison, un sentiment
de quiétude et de paix flottait partout n’oubliant aucun recoin. Yaven passait en revue les troupes, s’assurant que chacun avait bien regagné sa chambre, jetant à chaque fois ce petit regard malicieux et empreint d’amour.
Je restais là, profitant de ces quelques minutes autorisées par vaquer à un de mes loisirs préférées : la lecture. Je me délectais de ces histoires aussi incroyables qu’extraordinaires où l’on pouvait se surprendre à espérer en la nature et en la charité humaine. Ces récits me passionnaient, ranimaient cette envie d’œuvrer pour les autres et pour cette terre nourricière que nous ne cessions de martyriser inlassablement. Étais-je juste un doux rêveur, un enfant éloigné de la réalité de la vie ou avais-je déjà de manière inconsciente tracer le chemin de ma vie, le parcours que je souhaitais empreinter ?
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