Page 18 - Milano
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Plus je m’interrogeais et plus j’avais ce sentiment étrange que je n’étais pas là par hasard, je n’avais pas de réponse mais une certitude, je devais rester tel que j’étais, ce jeune adolescent rêveur, authentique dans ses dires mais surtout dans ses actes.
Aussi loin que je me souvienne, je m’endormais toujours torturé par des myriades de questions, des moments de douces rêveries...
J’étais souvent réveillé par ce chant de coq, cet horrible
animal qui me tirait de mon sommeil à l’aube ! J’y avais droit tous les matins, à la même heure, six heures, il ne dérogeait jamais à son rendez-vous matinal. A croire qu’il était remonté comme un coucou ce coq, prenant un malin plaisir à bien se placer sous ma fenêtre entonnant
son incontournable solo.
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