Page 32 - Cat Salon Paris 2018
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La Divina Commedia, texte fondateur de l’Occident chrétien,
imprimée dans la langue maternelle de la Princesse de Lamballe (1749-1792)
reliée en maroquin rouge de l’époque à ses armes.
« Les livres de Madame de Lamballe sont en très petit nombre » (E. Quentin Bauchart).
19. dante, Alighieri. la divina commedia.
Paris, Marcello Prault, 1768.
2 volumes in-12 de : I/ (2) ff. pour le frontispice et le portrait, CXCII et 212 pp. ;
II/ (1) f. pour le frontispice et 432 pp.
Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armoiries frappées or au centre,
dos lisse orné de double filet et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en
maroquin olive, filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées.
Reliure armoriée de l’époque.
140 x 81 mm.
très éléGante édition Parisienne de 1768 de La Divina Commedia imPrimée dans la lanGue
maternelle de la Princesse de lamballe ornée d’un Portrait de dante et de deux
suPerbes titres frontisPice Gravés.
Brunet, III, 505.
Elle commence par une vie du poète, se poursuit avec une analyse de l’œuvre et s’achève par La
Divina Commedia qui occupe 644 pages.
La Divine Comédie, synthèse d’une vie et d’une pensée, est l’expression la plus lumineuse de ce
que fut, pour une âme de croyant et de poète, l’humanisme chrétien du XIIIe siècle.
Épousant le rythme secret de sa marche en avant, des abîmes de notre individualité matérielle
aux lumineux sommets de la vie divine, la poésie et les images dans lesquelles elle triomphe font
de La Divine Comédie un chef-d’œuvre universel : jaillie du centre même de la vie, dont elle est
une des expressions les plus achevées, la poésie dantesque se révèle capable de traduire toutes
les formes de beauté liées à notre nature dans ce qu’elle a de plus spirituel.
Précieux et remarquable exemPlaire de La Divina Commedia imPrimée dans la lanGue
maternelle de la Princesse de Lamballe (1749-1792), l’amie intime de la reine marie-
antoinette, relié en maroquin rouGe de l’éPoque à ses armes.
Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe (1749-1792) devint veuve, à dix-
huit ans. Son beau-père, qui l’adorait, en avait fait sa fille adoptive, quand Marie-Antoinette
la fixa auprès d’elle en lui donnant la charge de surintendante de sa maison. Bientôt l’amitié la
plus tendre unit la reine à la princesse.
Provenances: Princesse de Lamballe (1749-1792) ; Princesse Mathilde (1820-1904) avec
étiquette ornée d’un M couronné sous couronne impériale.
5 000 €