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effets à long terme à la suite de prises répétées.
Concernant une éventuelle contamination par des éléments radioactifs, les normes en vigueur sont
celles concernant tout produit alimentaire, soit un maximum de 600 Bq/kg.
L'activité thérapeutique d'une plante est en relation avec sa teneur en principe actif, qui doit donc être
contrôlée, ce qui nécessite de disposer d'un équipement correspondant. Les différences de prix de
vente des formes de plantes médicinales qui peuvent être parfois observées peuvent signifier
l'absence de vérification de ces critères de qualité, qui ont un coût.
Les médicaments à base de plantes et les suppléments alimentaires ne sont pas toujours testés quant à
la pureté, et certaines préoccupations concernant l'adultération et l'inclusion d'allergènes tels que le
soja et le blé dans certains alicaments doivent être vérifiés.
Limites et risques de la phytothérapie :
Il s'avère que certaines plantes, réputées anodines, peuvent présenter des propriétés insoupçonnées.
Des accidents ont effectivement eu lieu, par non-respect de posologies éprouvées, ou à la suite de la
méconnaissance de l'activité potentielle de la plante, ou encore à la suite de confusions.
Un exemple dramatique est celui de la Germandrée petit-chêne Teucrium chamaedrys. Utilisée depuis
l'Antiquité, cette plante n'avait jamais posé de problèmes. Elle était même oubliée, jusque dans les
années 1980 où il a été fait état de propriétés supposées amaigrissantes avec un succès immédiat.
Pourtant, simultanément, vingt-six cas d'hépatite furent répertoriés en relation avec son usage, dont
un cas mortel. La possibilité d'une contamination de la plante par des agents chimiques ou des micro-
organismes toxiques a été rapidement écartée. En 1992, l'utilisation médicale de cette herbe a été
arrêtée. Ce que l'on sait aujourd'hui, c'est qu'il existe (comme pour beaucoup de plantes à huile
essentielle) plusieurs races chimiques (chémotypes ou chimiotypes), présentant des actions
différentes. Par ailleurs, il s'est avéré que les prises de gélules avaient été augmentées... pour obtenir
un effet plus rapide!
Les connaissances s'améliorant, on découvre aujourd'hui de plus en plus de plantes potentiellement
hépatotoxiques, comme la plupart des Boraginacées et de nombreuses Astéracées. D'autres plantes à
fleurs sont totalement abandonnées en thérapie par les herbes comme certaines hellébores qui sont à
la fois toxiques et thérapeutiques, notamment la commune Helleborus foetidus (hellébore fétide) qui
offre des propriétés vermifuges, purgatives, cardiotoniques et narcotiques. La trop grande toxicité de
cette hellébore dissuade complètement de l'usage officinal de cette plante.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-42-plante-medicinale.html
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