Page 31 - PORTFOLIO DES TÂCHES RÉALISÉES
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-L’adulte qui s’adresse à un jeune enfant ralentit son débit. Néanmoins, ce
débit plus lent reste, bien entendu, naturel.
-Les adultes emploient également des phrases courtes (la plupart du temps).
-L’incitation : on montre, en s’exprimant verbalement, ce qu’on veut que l’enfant
dise ou répète quelque chose.
-Les expansions : On ne reproduit pas exactement la phrase modèle de l’enfant,
mais on lui ajoute quelque chose.
-La proposition de modèles à répéter par l’enfant.
-La répétition de l’input : emploi de paraphrases, remplacement de vocabulaire
difficile et remplacement des questions ouvertes par des questions polaires.
Stratégies pédagogiques : adaptation du contenu.
-Les types de phrases : Il y a des nettes différences selon qu’il s’agit d’enfants
apprenant leur L1 ou d’enfants apprenant une LE. Dans le dernier cas, la moitié du
corpus est constitué de phrases déclaratives, affirmatives et à la voix active.
-Les questions : Dans la situation pédagogique, les questions jouent un rôle très
important. Souvent, en classe, ce qui importe est la forme de la réponse, beaucoup
plus que son contenu.
-La répétition : On maintient le même message pendant plusieurs phrases en ne
faisant varier que des éléments mineurs qui ne modifient pas le sens des
éléments, tels que l’intonation, l’ordre des mots quand celui-ci n’est pas vital, ou
suppressions ou contractions facultatives.
-La fréquence : il n’y a pas de relation directe entre la fréquence d’occurrence
des formes dans l’input et leur acquisition. On ne peut pas prédire l’acquisition sur
la seule base de la fréquence. Les formes qui ont un contenu sémantique faible
prendront plus longtemps à apprendre, malgré la fréquence avec laquelle apparaît
dans le discours adressé à l’apprenant