Page 17 - MOBILITES MAGAZINE n°55

Solaris Urbino 18E
18.000
2. 550
3.300
2.700
3.400
5.900 + 6.000
22.950
320/320/320
1.252/1.252/1.252
Pneumatique
<
2.300
42+1
Kiel Citos 40
ISRI 6860/885 NTS 2
58
100
21.010
29.000
Konvekta UL 500 EM
0/18,2
Oui
R 744 [CO2]
Eltop
Electrique
2xZF
Asynchrone
Pont-portique, essieu n° 3
2x87=174
2x125=250
2x357=714
2x485=970
NMC
Solaris
Liquide
4 en toiture, 3 à l’arrière
553
443
120
ZFRL82EC
Roues indépendantes
7.700
Oui
275/70 R 22,5
</<
ZF AVN 133
Pont-portique
11.500
-
275/70 R 22,5
Non
ZF AVE 130
Pont-portique moteur électrique intégré
11. 500
i=22,66
275/70 R 22,5
Non
Volvo 7900 EA
18.550
2.550
3.300
2.699
3.308
5.945 + 6.605
21.500
320/320/320
1.200/1.200/1.200
Electrique
320
2.450
51+1
Kiel Esos
Isri 6860 NTS 2
65
116
20.680
29.000
Valeo Revo E WP
25/25
Oui
R 134a
Valeo
HVO
2xVolvo
Synchrone à aimant permanent
En nez de pont, essieu n°3
2x185=370
2x200=400
266
400
NMC
Akasol
Liquide
En toiture
396
316
150
Volvo RFS-L
Rigide
7.500
Oui
275/70R22,5
53/52
ZF AVN 133
Pont-portique
12.500
-
275/70 R 22,5
Oui
ZF AV 133
Pont-portique motorisé
12.500
i=5,76
275/70R22,5
Oui
t
t
t
t
t
ÉVÉNEMENT/ EBUS VERGLEICHTEST 2021
de base bien connu. On regrette d’ailleurs que l’unité arrière n’ait pas bénéficié d’améliorations en termes d’ergonomie avec un plan- cher et un emmarchement dans l’habitacle particulièrement tara- biscotés. Notez que le modèle de cette rencontre était dépourvu de la magique direction Volvo Dynamic Steering à assistance variable qui efface les cahots : cela a des consé- quences sensibles sur le ressenti du conducteur qui pâtit dès lors d’un filtrage très moyen ! C’est clai- rement un outil de travail efficace, fonctionnel mais qui ne fait rien pour se faire aimer des conducteurs. Parmi les désagréments la nette perception de la coupure d’assis- tance de direction aux arrêts. Très désagréable car on sent également le retour de celle-ci au redémarrage. Les passagers, outre un comparti- ment arrière franchement perfec- tible, se plaindront, comme à bord de l’Ebusco d’une ambiance inté- rieure sinistre où à l’aspect sombre des habillages se dispute le carac- tère blafard de l’éclairage à LED. Mais le modèle a positivement im- pressionné par sa bonne tenue au vieillissement en exploitation. Rien de tel à bord de l’Irizar ie Bus 18 m dont le style est clairement l’atout charme du modèle. Un modèle déjà bien connu au pays Basque français dans sa variante BHNS alias ie Tram. La variante ie Bus a une face avant plate et une porte double, plus conforme aux habi- tudes des réseaux de métropole. C’est aussi l’occasion de découvrir le modèle en circulation pour la première fois. L’intérieur est, avec celui du MAN Lion’s City un des plus lumineux et agréables à vivre pour les passagers. Il en est de même de la liberté de circulation à bord, une des plus appréciables de l’échantillon. Irizar a choisi des revêtements clairs, ce qui évite assurément la déprime, amis rend
l’habitacle sensible aux dépréda- tions et salissures de passagers indélicats (même en Allemagne).
Deux standards à surprises
Van Hool est venu avec un autobus
12 m standard à pile à combustible :
le A330 Hydrogen avec une pile à combustible Ballard dite de Géné- ration 3. Il s’agit presque d’une pré- sence « pour mémoire », puisque
tant Van Hool que Ballard préparent
la sortie imminente de la nouvelle gamme d’autobus dotée des der- nières évolutions de piles à com- bustible du Canadien. Outre le re- nouvellement de la structure et du style, la nouvelle gamme serait 10% moins chère que la série A330 Hydrogen. Vingt-sept exemplaires
de cette génération auraient déjà
été commandés. Bien sûr, celle-ci
ne remet pas en cause l’Exqui.City
qui reste le modèle dédié BHNS
de Van Hool. Le constructeur Belge
met en avant le fait que la pile à combustible n’est plus un objet de curiosité mais bien une solution industrielle livrée déjà à plus de
169 exemplaires et en exploitation commerciale avec près de 10 mil-
lions de kilomètres revendiqués. D’ailleurs l’autobus de l’EBus Ver- gleichtest 2021 venait directement
du réseau urbain RVK de Cologne
où il avait déjà effectué plus de
89 000km. L’occasion de voir la
très bonne résistance au vieillisse- ment de cet autobus et de mesurer combien il paraît avoir pris un « coup
de vieux » en termes d’ergonomie
et d’aménagements face à ses concurrents du jour. Le fonction- nement de la pile se mesure à deux choses : un bruit discret mais permanent dans l’habitacle, et les condensats d’eau qu’il laisse consciencieusement à chaque arrêt.
Ceci s’explique par l’importance re- lative de la pile à combustible dans
la production électrique de bord :
la pile Ballard développe 85 kWh u
MOBILITÉS MAGAZINE 55 - JANVIER 2022 - 17