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Opérateurs & réseaux
FOCUS / Nantes Métropole
Des bus électriques à recharge
Du nouveau dans les trans- ports en commun à Nantes métropole ! pour renouveler
la flotte de la très fréquentée ligne 4 du busway, la ville vient de com- mander 20 bus de 24m bi-articulés, 100% électriques, au constructeur suisse Hess. Une commande, dont la livraison est annoncée entre novembre 2018 et septembre 2019, et qui sera dotée de la recharge très rapide en station-flash, une première nationale !
Un gain de capacité
Ce nouvel équipement viendra ainsi soulager la quatrième grande ligne du réseau : du bus à haut ni- veau de service (bHNS) sur sept kilomètres, du nord au sud de la Cité des Ducs, effectué jusqu’ici en bus mercedes Citaro de 18 m au GNV, se succédant toutes les 2’30’’ mais ne suffisant plus aux heures de pointe. La ligne imaginée, d’abord dotée d’un tramway, puis convertie en bus par souci d’éco-
Le suisse Hess ne commercialisait jusqu’ici son « tram léger », bus électrique bi-articulé de 24 m, qu’en version trolley. A Nantes, il sera pour la première fois, à recharge rapide, en station.
nomies à son lancement en 2006, transporte régulièrement 40 000 voyageurs par jour.
Sur le front de la capacité d’emport, les nouveaux véhicules vont lui donner quelques années de répit. « Cent cinquante places, c’est un gain de capacité de 35% », annonce la ville qui met aussi en avant le confort du véhicule, l’évidente moindre gêne sonore et l’absence de rejet de gaz à effet de serre. « Un faible coût énergétique avec sa technologie 100% électrique », renchérit le communiqué officiel de la commande.
Le système de recharge rapide (« tOSA » d’Abb) est l’une des premières raisons du choix par Nantes du constructeur Hess en comparaison avec Van Hool, l’autre constructeur sur les rangs. La tech- nologie « tOSA » est éprouvée à Genève depuis de nombreuses années. elle permet de limiter la taille des batteries et donc, de maximiser le nombre de passagers transportés. De même, la carros- serie modulaire et en aluminium des bus Hess a fait ses preuves dans plusieurs villes suisses : Ge- nève, Lucerne, Zurich. Ces véhicules sont emmenés par deux essieux à moteurs à aimant permanent.
Deux inconnues cependant
pour Nantes, l’investissement est de 1,8 million d’euros ttC par bus, en incluant le système de recharge rapide. Le coût global est de 43,2 millions d’euros : travaux, véhicules et infrastructures. mais, la Cité des Ducs reçoit aussi des subventions, en France dans le cadre des in- vestissements d’avenir, et à l’échelle européenne du programme de re-
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ABB avait exposé son système de recharge électrique rapide lorsdelaCOP21à Paris en décembre 2015. A Nantes, il fonctionnera sur cinq stations, dans les deux sens de circulation de la ligne de bus en site propre.