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diées et un accès direct à certaines fonctions de confort (éclairage, déverrouillage de l'accès aux toi- lettes, etc). Une option élévateur UFr est disponible sur demande, dans ce cas une troisième porte est prévue au-dessus du passage de roue arrière droit.
Un conducteur choyé
Pour le conducteur, le bilan est immédiatement plus positif. Le Neoplan Tourliner 12,11 m se conduit avec une extrême facilité. La visi- bilité directe est correcte, mais n'est pas exceptionnelle en raison du montant près du conducteur un peu envahissant. La découpe de porte, côté droit, permet d'ap- préhender au mieux les manœu- vres près des trottoirs, en revanche la visibilité directe de trois-quarts arrière aux intersections demeure délicate.
Grâce aux grands rétroviseurs, la rétrovision donne ici toute satis- faction, ce qui est presque une première chez Neoplan. Le poste de conduite est sobre, très bien fini mais on déplore en main gauche le manque d'espaces de rangements. en revanche, clima- tisation, chronotachygraphe et ins- tallation audio-vidéo sont immé- diatement accessibles et intelligi- bles, une vraie sécurité. Le rayon de braquage est très bon, même si on déplore un filtrage de direction perfectible. La direction assistée est suffisamment bien tarée. Le volant inutilement grand, intégre les commandes multi-fonctions, au demeurant très faciles à utiliser. Le diamètre et la matière de sa jante facilitent la prise en mains. La stabilité, notamment la résis- tante au vent latéral, est excellente. Les mouvements de caisse et l'amortissement sont impeccable- ment contrôlés et tarés. Le moteur six cylindres en ligne M.A.N D2676 LoH euro vI-c de 12,419cm3 dé-
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veloppe ici 420 ch à 1800 tr/mn et un couple de 2100 Nm entre 930 tr/mn et 1350 tr/mn et consti- tue l'offre de base. Il est largement suffisant pour cette version sachant qu'il existe en existe une autre de 460 ch plus appropriée pour les Tourliner trois essieux. Le régula- teur-programmateur de vitesse est extrêmement facile à utiliser. on apprécie également la commande de ralentisseur à la fois intelligente et intuitive. Le freinage est puissant et facile à doser (le véhicule était en charge, avec des passagers, lors de cette prise en mains). At- tention à l'aide au démarrage : elle est temporisée, donc il faut bien tenir le pied sur le frein jusqu'au démarrage afin d'éviter tout recul intempestif ! Des évo- lutions devraient se faire prochai- nement à ce sujet.
La boîte robotisée ZF As-Tronic 12 rapports n'est curieusement pas aussi douce que celle du Neoplan Skyliner euro vI. La commande d'embrayage pilotée sait faire ram- per le car en manœuvres, ce qui est appréciable. on sent quelques hésitations entre les onzième et
PRISE EN MAINS / Neoplan Tourliner douzième rapports autour de
80 km/h, ce qui pourrait générer quelque sur-consommations. Un point à vérifier lors d'un essai. Un paradoxe vu le caractère du moteur. Une fois dans la plage de couple maximal, il sait être vigoureux, faute d'être vraiment vif. Toute l'astuce consiste pour le conducteur à « appeler » au pied les vitesses afin de disposer de fortes res- sources de reprises et d'accéléra- tion au moment requis. M.A.N a prévu les fonctions de program- mateur de vitesses et mise auto- matique en roue libre à assistance par GPS (appelé MAN Efficient Cruise et MAN Efficient Roll). Malgré un bilan contrasté, ne bou- dons pas notre plaisir de voir revenir la marque Neoplan sur le devant de la scène européenne. Le groupe M.A.N n'a pas fini de nous étonner, et la version remodelée du M.A.N Lion's City pourrait causer bien des soucis à quelques valeurs pour l’instant établies. rendez-vous est pris à Busworld 2017, où le public découvrira le Neoplan Tourliner aux côtés de son quasi-jumeau. z TEXTE ET PHOTOS : JEAN-PHILIPPE PASTRE
Deux modèles trois essieux sont proposés au catalogue du Neoplan Tourliner. T
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